Le commerce, en tant que source d'énergie, représente la capacité d'une région à échanger de l'électricité pour répondre à ses besoins énergétiques. Cette forme d'énergie repose sur les importations et exportations d'électricité entre pays ou régions, et repose sur la notion que certaines régions génèrent davantage d'énergie qu'elles n'en consomment. En optimisant ces échanges, les régions peuvent équilibrer les surplus et les pénuries d'électricité, garantissant ainsi une alimentation énergétique stable et fiable. Cela est particulièrement important compte tenu de la fluctuation de capacité des sources d'énergie renouvelables comme l'éolien et le solaire, qui peuvent nécessiter des importations d'électricité pour combler les manques lors des périodes de basse production.

L'utilisation du commerce pour générer de l'électricité repose principalement sur l'infrastructure des réseaux électriques interconnectés, permettant aux régions d'importer de l'électricité quand la demande dépasse la production locale, ou d'exporter le surplus en période de basse demande. La gestion de ces flux est cruciale et nécessite des systèmes de surveillance avancés pour garantir que l'électricité est acheminée de manière efficace et sécurisée. Par exemple, un pays ayant des surplus d'électricité d'origine nucléaire, connue pour son faible impact carbone (12 gCO2eq/kWh), pourrait soutenir un autre pays dont la production est momentanément dominée par des énergies fossiles, beaucoup plus carbonées.

Cependant, le commerce en tant que source d'énergie n'est pas exempt de désavantages. La variabilité du carbone des sources d'énergie échangées peut aller de 24 à 820 gCO2eq/kWh, ce qui implique que le commerce pourrait contribuer à des émissions de carbone supérieures, comparées à d'autres sources bas carbone comme l'éolien, le solaire ou le nucléaire. Ainsi, il est primordial de privilégier les importations d'électricité d'origine bas carbone pour minimiser l'impact environnemental.

Un autre inconvénient majeur du commerce concerne la pollution de l'air, influencée par l'origine de l'électricité importée. Si l'énergie échangée provient principalement de charbon ou de fioul, elle peut exacerber les problèmes de pollution de l'air, affectant la santé publique et dégradant la qualité de vie. À l'inverse, les échanges impliquant des sources d'énergie plus propres, telles que le nucléaire ou l'éolien, permettent de réduire considérablement ces impacts négatifs.

Pour faire face à ces défis, il est essentiel de continuer à augmenter la part des énergies propres dans le mix électrique des pays, notamment en investissant dans le nucléaire et le solaire. Cela permettra aux régions de devenir non seulement autosuffisantes en électricité propre mais également de contribuer positivement aux réseaux régionaux grâce à des échanges bas carbone. Cette transition vers un avenir énergétique plus vert et durable doit être une priorité mondiale afin de lutter efficacement contre le changement climatique et promouvoir un environnement sain pour les générations futures.