Au cours de la période allant d'octobre 2023 à septembre 2024, la consommation d'électricité au Japon montre une dépendance prédominante aux sources fossiles, représentant plus de la moitié de la production, avec environ 65%. Le gaz et le charbon sont les principaux contributeurs, représentant respectivement environ un tiers et près de 29% des sources fossiles. Parallèlement, l'énergie bas carbone compose environ 33% de l'électricité totale, ce qui inclut l'énergie solaire (un peu plus de 10%), l'énergie hydraulique (près de 9%) et le nucléaire (environ 8,5%). L'éolien contribue seulement à 1%, montrant un potentiel inexploité pour son expansion. Ces chiffres mettent en évidence l'opportunité et la nécessité de renforcer la production d'électricité bas carbone pour réduire les émissions de carbone et les impacts négatifs sur le climat associés aux combustibles fossiles.
Pour augmenter la génération d'électricité bas carbone, le Japon pourrait envisager une expansion significative de l'énergie solaire, compte tenu de son potentiel inexploité. En observant le paysage énergétique mondial, le Japon peut tirer des leçons des pays réussis dans l'intégration du nucléaire et de l'éolien comme la France, où 68% de l'électricité provient du nucléaire, et le Danemark, avec 59% provenant de l'éolien. Il serait judicieux d'adopter les meilleures pratiques de ces pays en matière de technologie, politique et infrastructure pour accélérer la transition vers des sources d'énergie plus propres et durables. De même, les pays comme la Corée du Sud, nécessitant une telle transition énergétique, ont déjà atteint 31% nucléaire, offrant un modèle pertinent pour le Japon.
En regardant l'histoire, le Japon a connu des augmentations significatives de la production électrique nucléaire dans les années 1980, avec un pic notable en 1985 à 25,3 TWh. Cependant, des baisses notables ont suivi au début des années 2000, culminant avec une chute dramatique en 2011, où la production nucléaire a diminué de 186,5 TWh, impact sévère qui souligne l'importance critique et stratégique d'une gestion sûre et résiliente de cette source d'énergie. Depuis lors, des efforts pour relancer le nucléaire ont vu une reprise, avec des augmentations en 2018, 2021 et 2023. Tirer parti de ces expériences pourrait aider à concevoir une transition vers une production d'électricité dominée par des sources bas carbone, renforçant la sécurité énergétique et diminuant les émissions de gaz à effet de serre pour l'avenir du pays.