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Électricité en Afrique subsaharienne en 2022

N/A kWh/person Électricité faible en carbone
N/A kWh/person Électricité Totale
0 #214
461 gCO2eq/kWh Intensité carbone
-13 #119
37 % Électricité faible en carbone
+1,6 #82

En 2022, la consommation d'électricité en Afrique Subsaharienne est largement dominée par l'énergie fossile, qui représente environ 61% du total. Parmi celles-ci, le charbon constitue la plus grande part à un peu plus de 40%, suivi par le gaz avec environ 14%. Les sources d'énergie bas carbone, quant à elles, génèrent environ 37% de l'électricité, avec plus d'un quart provenant de l'hydroélectricité. Les contributions de l'éolien et du solaire sont relativement modestes, autour de 2,5% chacune, tandis que le nucléaire fournit près de 2% de l'électricité. Les autres sources bas carbone, comme la géothermie et les biocarburants, regroupent un peu plus de 1,5%.

L'électricité augmente-t-elle en Afrique subsaharienne ?

La croissance de la consommation d'électricité en Afrique Subsaharienne reste préoccupante, car les chiffres récents indiquent une stagnation. En 2022, la consommation totale d'électricité était de 0 kWh par personne, ce qui coïncide exactement avec le record précédent de l'année 2012. Cela signifie qu'au cours de la dernière décennie, il n'y a eu absolument aucune augmentation de la consommation électrique moyenne par habitant. De même, la production d'électricité bas carbone n'a pas progressé, encore une fois fixée à 0 kWh par personne, stagnante par rapport à 2012. Ce manque d'évolution est inquiétant, en particulier vu l'urgence d'accroître la part des sources d'énergie propre pour répondre aux besoins énergétiques croissants et réduire l'impact climatique.

Suggestions

Pour augmenter la part d'électricité bas carbone, l'Afrique Subsaharienne pourrait tirer des enseignements de pays ayant réussi cette transition. Par exemple, des nations comme le Danemark, où plus de la moitié de l'électricité est produite à partir de l'énergie éolienne, prouvent l'efficacité des investissements dans cette technologie. De plus, des pays comme la France, avec une production nucléaire de près de 70%, montrent à quel point l'énergie nucléaire peut être une composante majeure de l’électricité bas carbone. Il est donc crucial que l'Afrique Subsaharienne envisage sérieusement de renforcer ses capacités nucléaires et solaires, en apprenant des stratégies qui ont permis à des pays similaires de croître leur production d'énergie verte.

Histoire

En ce qui concerne l'histoire de l'électricité bas carbone dans la région, au cours de la dernière décennie, l'hydroélectricité a généralement vu des augmentations notables, avec des gains significatifs en 2014, 2018 et 2022. L'énergie éolienne et solaire ont également enregistré des croissances modérées, notamment en 2015 et 2021. Cependant, il est préoccupant de constater quelques déclins du nucléaire, par exemple, en 2018 et 2020. Cette instabilité dans la production nucléaire est particulièrement préoccupante, car elle peut entraver les efforts pour stabiliser et accroître l’approvisionnement en électricité verte. Une vision plus ambitieuse et proactive pour le développement des infrastructures nucléaires et solaires pourrait transformer le paysage énergétique de la région et soutenir un futur énergétique plus durable.

Importations et exportations d'électricité

Balance commerciale

Sources des données

Ceci est une région agrégée avec des données de : Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, Tchad, Comores, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Côte d’Ivoire, Djibouti, Guinée équatoriale, Érythrée, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Libéria, Madagascar, Mali, Malawi, Mauritanie, Maurice, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Afrique du Sud, Soudan du Sud, Soudan, Eswatini, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie, Zimbabwe .
Informations sur la source de données non disponibles.
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