En 2024, l'Union Européenne génère une large majorité de son électricité à partir de sources d'énergie bas carbone, représentant plus de 70% de sa production totale. Parmi ces sources, l'énergie nucléaire constitue une part significative, avec presque un quart de l'approvisionnement total en électricité. L'énergie éolienne et l'énergie solaire complètent ce panorama vert, contribuant respectivement à environ 18% et 11%. En revanche, les sources d'énergie fossile, principalement le gaz et le charbon, totalisent environ 29%, ce qui souligne encore un besoin important de réduire notre dépendance à ces sources polluantes pour lutter efficacement contre les changements climatiques et la pollution atmosphérique.
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, l'UE pourrait étendre les infrastructures nucléaires, éoliennes et solaires, qui sont déjà largement utilisées. Des pays comme la France et la Slovaquie, avec leurs solides systèmes nucléaires fournissant plus de 60% de leur électricité, montrent une feuille de route claire que l'UE pourrait suivre. L'exemple du Danemark, avec plus de la moitié de son électricité provenant du vent, démontre également que des investissements robustes dans l'éolien peuvent être très efficaces. De même, les progrès notables de pays comme le Liban, où plus de 30% de l'électricité provient de l'énergie solaire, sont des exemples inspirants de ce qui est possible avec des investissements soutenus dans le solaire.
Historiquement, la production d'électricité bas carbone en Europe a connu des hauts et des bas. Les années 1980 ont été marquées par une augmentation constante de l'énergie nucléaire, avec des augmentations annuelles importantes, jusqu'à ce que la tendance commence à fléchir. Les récentes décennies ont vu quelques déclins préoccupants dans la production nucléaire, notamment en 2022, où la diminution était la plus accentuée de l'histoire. Les efforts pour renforcer l'énergie hydraulique et solaire ont montré des résultats positifs récemment, avec une augmentation des capacités éoliennes et solaires en 2023 et 2024, démontrant que le chemin vers un avenir énergétique plus durable est à notre portée grâce aux investissements dans ces technologies.