En Hongrie, l'état actuel de la consommation d'électricité en 2024 montre une prédominance des sources d'énergie bas carbone. Un peu plus de la moitié de l'électricité provient de sources propres telles que le nucléaire et le solaire, ce qui est encourageant pour un avenir durable. Le nucléaire contribue à plus d'un tiers de la production totale d'électricité, tandis que le solaire représente près de 13 %. Cependant, les énergies fossiles, notamment le gaz et le charbon, représentent environ 20 % de l'électricité, ce qui souligne le besoin de réduire cette part pour diminuer les émissions de carbone. En outre, presque 30 % de l'électricité provient des imports nets, ce qui suggère une dépendance notable envers l’énergie importée.
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, la Hongrie pourrait élargir son secteur nucléaire existant et renforcer significativement ses capacités solaires, qui sont déjà des contributeurs majeurs. En s'inspirant des succès de pays similaires, la Hongrie pourrait chercher à imiter la France et la Slovaquie, qui tirent respectivement 68 % et 60 % de leur électricité du nucléaire. Par ailleurs, même si l'éolien n'a pas encore pris une grande part du mix énergétique, regarder des exemples de pays comme le Danemark, où l'éolien représente 59 % de leur électricité, pourrait offrir une perspective de diversification idéale en harmonie avec les objectifs de neutralité carbone.
L'histoire de l'électricité bas carbone en Hongrie est marquée par des développements notables et quelques revers dans le secteur nucléaire. Dans les années 1980, la Hongrie a fortement investi dans l'augmentation de sa capacité nucléaire avec des augmentations annuelles allant jusqu'à 3,6 TWh. Toutefois, en 2003, une baisse significative de -2,9 TWh a été enregistrée, signalant un défi majeur à surmonter. Au cours des deux dernières décennies, le solaire a connu une croissance impressionnante, culminant en 2023 avec une augmentation de 1,9 TWh. La tendance récente en 2024 montre cependant un déclin dans le solaire ainsi que dans le nucléaire et les bio-carburants, ce qui implique la nécessité de réinvestir et de renforcer les politiques favorables à l'énergie bas carbone pour maintenir la trajectoire vers des sources d'énergie plus propres.