Actuellement, la France tire 96,14 % de son électricité de sources bas carbone, ce qui représente une avancée environnementale remarquable. Le mix énergétique est largement dominé par le nucléaire, qui fournit 66,86 % de l'électricité du pays. L'hydroélectricité contribue à hauteur de 14,47 %, tandis que l'éolien et le solaire apportent respectivement 9,55 % et 4,39 %. En revanche, l'électricité provenant de sources fossiles représente seulement 3,86 %, principalement du gaz à 3,49 %. Cette situation permet à la France d'être un exportateur net d'électricité, aidant ainsi les pays voisins à réduire leurs émissions. Le prochain défi pour la France est l'électrification des secteurs du transport, du chauffage et de l'industrie, nécessitant une augmentation substantielle de la production d'électricité.
Pour augmenter encore davantage sa production d'électricité bas carbone, la France pourrait se concentrer sur l'expansion de son parc nucléaire existant, qui a déjà prouvé son efficacité et sa fiabilité. En construisant plus de centrales nucléaires, la France pourrait garantir une production stable et élevée d'électricité, tout en contribuant significativement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Parallèlement, il serait bénéfique de continuer à développer les capacités de l'éolien et du solaire, deux technologies qui complètent parfaitement le nucléaire en termes de flexibilité et de durabilité.
L'histoire de l'électricité bas carbone en France montre une forte progression du nucléaire depuis les années 1980. En 1980, la production nucléaire a augmenté de 21,3 TWh, suivie de gains notables en 1981, 1983, 1984 et 1985. Cependant, des baisses notables ont été enregistrées en 2009, 2016, 2020, et spécialement en 2022 avec une diminution de 84,6 TWh. Heureusement, en 2023, la production nucléaire a rebondi avec une hausse de 40,9 TWh, montrant ainsi la volonté de la France à maintenir son leadership en matière de production d'électricité bas carbone. La production hydraulique a également contribué, malgré une baisse en 1989, suivie d'une augmentation significative en 2023/2024 de 22,1 TWh, soulignant son rôle important dans le mix énergétique français.