Actuellement, la France obtient plus de 96 % de son électricité à partir de sources d'énergie bas carbone, une réalisation impressionnante qui la place parmi les leaders mondiaux en matière de production d'électricité propre. Plus des deux tiers de cette électricité proviennent de l'énergie nucléaire, suivie de l'énergie hydraulique qui représente près de 15 %, puis l'éolien avec environ 9 % et enfin le solaire avec un peu plus de 4 %. Seulement 3.7 % de l'électricité française est encore produite à partir d'énergies fossiles, principalement le gaz. Cette mixité énergétique permet à la France non seulement de réduire son propre bilan carbone, mais aussi de contribuer à la diminution des émissions de ses voisins en exportant de l'électricité propre. Le défi maintenant est d'électrifier d'autres secteurs tels que le transport, le chauffage et l'industrie, ce qui nécessitera une augmentation significative de la production d'électricité verte.
Pour accroître encore la production d'électricité bas carbone, la France pourrait envisager d'étendre ses capacités nucléaires existantes. Étant donné que le nucléaire constitue déjà une part importante de sa production électrique, le développement de nouvelles centrales ou l'optimisation de celles existantes pourrait aider à répondre aux besoins croissants en électricité. En parallèle, augmenter l'installation de parcs éoliens et solaires permettra non seulement de diversifier les sources d'énergie propre, mais aussi de créer une production plus résiliente et décentralisée. En s'appuyant sur cette stratégie plurielle, la France se positionnerait de façon encore plus forte dans sa transition énergétique, tout en renforçant sa sécurité énergétique.
Historiquement, la France a toujours embrassé l'énergie bas carbone depuis les années 1970, avec des augmentations substantielles de la production nucléaire dans les années 1980, notamment en 1981 avec une augmentation de 44 TWh et en 1984 avec 47 TWh supplémentaires. Ces efforts ont permis au pays de réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Toutefois, la production nucléaire a connu des baisses significatives en 2009, 2016, et particulièrement en 2020 avec une chute de 45 TWh, puis en 2022 avec une diminution drastique de 84 TWh. Heureusement, une reprise s'amorce avec une augmentation de 40.9 TWh en 2023. Parallèlement, l'année 1977 et la période récente de 2023/2024 ont vu des accroissements notables dans la production hydroélectrique, démontrant une forte résilience et une capacité d'adaptation. Cette histoire démontre l'engagement sans faille de la France envers l'énergie bas carbone, alors qu'elle continue d'optimiser son mix énergétique vers un avenir plus durable.