La France a fait d'énormes progrès dans l'approvisionnement en électricité propre et durable, avec une part impressionnante de 94,25% provenant de sources à faible émission de carbone en 2024. L'énergie nucléaire domine en France, représentant environ les deux tiers de l'électricité produite. L'hydroélectricité contribue significativement aussi, avec plus de 12%, tandis que l'éolien et le solaire constituent ensemble près de 12%. En revanche, la dépendance aux énergies fossiles est tombée à seulement 5,75%, le gaz représentant la plus grande partie de cette catégorie. La France joue un rôle crucial en tant qu'exportateur net d'électricité, aidant ses voisins à réduire leurs émissions. D'autres défis à relever sont liés à l'électrification des secteurs tels que le transport, le chauffage et l'industrie, qui nécessiteront encore plus d'électricité propre.
Pour renforcer encore la production d'électricité à faible émission de carbone, la France pourrait envisager d'étendre ses capacités nucléaires existantes, déjà très efficaces. Augmenter l'infrastructure éolienne et solaire est aussi une voie importante à suivre. Ces sources d'énergie propres non seulement réduisent la dépendance aux combustibles fossiles, mais elles soutiennent également l'atteinte des objectifs climatiques en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. En investissant dans de nouvelles technologies, telles que le stockage d'énergie, la France pourrait maximiser l'efficacité de ces sources tout en assurant une fourniture d'électricité stable et constante.
L'histoire de l'électricité à faible émission de carbone en France est marquée par une forte montée de l'énergie nucléaire dès la fin des années 1970 et tout au long des années 1980, avec des augmentations significatives mesurées presque chaque année. Toutefois, des baisses sévères de la production nucléaire ont été constatées lors de certaines années, notamment en 2009, 2016, et 2020, ce qui a souligné la nécessité d'une maintenance et d'une planification rigoureuses. Les deux dernières années, en 2023 et 2024, ont vu une reprise de la production nucléaire, avec des augmentations respectives de 43,5 et 41,1 térawattheures, soulignant l'importance constante de cette source d'énergie pour la sécurité énergétique de la France.