En 2023, la consommation d'électricité en Irlande est dominée par les énergies fossiles, qui représentent près de la moitié de la consommation totale. Le gaz représente plus de 40% du total, tandis que le charbon représente 3%. L'énergie à faible intensité de carbone représente plus de 40% du total, avec l'éolien comme principale source d'énergie propre, produisant plus d'un tiers de l'électricité. Les bio-carburants et l'énergie hydraulique contribuent également à la production d'électricité à faible intensité de carbone, mais à une échelle beaucoup plus petite, représentant respectivement environ 3% et moins de 4%. Les imports nets d'électricité représentent environ 10% de la consommation totale en Irlande.
Pour augmenter la production d'électricité à faible intensité de carbone, l'Irlande pourrait envisager d'étendre ses installations éoliennes existantes, étant donné que cette technologie contribue déjà de manière importante à la production d'électricité dans le pays. Il conviendrait également d'examiner les leçons tirées par d'autres pays. La France, par exemple, génère 66% de son électricité à partir du nucléaire, une source d'énergie à faible intensité de carbone. Les pays tels que la Slovaquie et l'Ukraine sont également des exemples de pays qui ont réussi à développer une importante production d'électricité nucléaire. En outre, le Danemark a réussi à tirer une grande partie de son électricité de l'éolien, une approche potentiellement applicable à la situation irlandaise.
L'histoire de l'électricité à faible intensité de carbone en Irlande montre une tendance croissante au fil des ans, surtout dans le secteur éolien. À partir de 2005, il a été observé une augmentation constante de la production d'électricité éolienne, avec quelques fluctuations. Une augmentation notable de 2,2 TWh en 2020 a été enregistrée. Il est également intéressant de noter une augmentation de la production d'électricité à partir de bio-carburants en 2020 et une croissance significative de l'énergie hydraulique en 2023. Les données ne montrent aucune baisse significative de la production d'électricité à faible intensité de carbone, indiquant une tendance générale à la hausse au cours des deux dernières décennies.