L'Irlande, sur la période allant de juillet 2023 à juin 2024, présente une consommation d'électricité diversifiée, partagée entre les sources d'énergie fossiles et bas carbone. Un peu plus de 40 % de l'électricité provient de l'énergie fossile, où le gaz occupe presque 40 % à lui seul. L'énergie bas carbone représente également environ 43 %, dominée par l'éolien à plus de 34 %. Les Imports nets contribuent à 13 % de la production électrique, et l'hydroélectricité ainsi que les bio-carburants apportent une contribution plus modeste de 8 % au total. Le charbon, quant à lui, n'atteint que 3 %, illustrant un recul dans l'utilisation de cette source d'énergie polluante.
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, l'Irlande pourrait miser sur l'expansion de son secteur éolien, déjà fortement implanté. Apprendre des réussites internationales peut également être bénéfique. Le Danemark, par exemple, tire environ 59 % de son électricité de l'éolien, ce qui démontre le potentiel de cette technologie dans un pays exposé au vent comme l'Irlande. De plus, l'énergie nucléaire pourrait représenter une solution pragmatique. Des pays comme la France, où le nucléaire génère 67 % de l'électricité, ou la Finlande, avec 38 %, illustrent comment cette source stable et bas carbone peut réduire la dépendance aux combustibles fossiles et atténuer les effets du changement climatique.
Historiquement, l'Irlande a connu diverses phases dans l'augmentation de sa capacité éolienne depuis les années 2000. Les premiers développements modérés sont observés avec une augmentation de 0,5 TWh en 2005, 2006, 2008, et 2009. Les années 2010 ont été marquées par des bonds plus significatifs, notamment en 2011 et 2015 avec respectivement 1,6 et 1,4 TWh supplémentaires. Des fluctuations s'observent également, comme la baisse de 0,4 TWh en 2016, suivie de gains importants en 2020 avec plus de 2 TWh. Récemment, de 2023 à 2024, les contributions des bio-carburants et de l'hydroélectricité ont légèrement augmenté tandis que l'énergie solaire a connu un recul de 0,4 TWh. Ces évolutions démontrent l'engagement de l'Irlande dans le développement de son secteur énergétique bas carbone, malgré quelques variations dans la croissance des installations spécifiques.