Actuellement, la Belgique s'appuie largement sur l'énergie bas carbone pour l'alimentation électrique, ce qui constitue plus de 70% de la consommation totale d'électricité entre août 2024 et juillet 2025, une période qui s'étend de août à juillet. Un peu plus de la moitié de cette part provient de l'énergie nucléaire, qui représente environ 35%, solidement plantée comme pilier essentiel outre ses concurrentes bas carbone. Les énergies éoliennes et solaires contribuent également de manière significative avec approximativement 15% et 13%, respectivement. Bien que les importations nettes restent relativement faibles, à environ 5%, la dépendance aux sources fossiles, principalement le gaz, s'élève à près de 18%. C'est un équilibre qui progresse de manière encourageante vers une empreinte faible en carbone, laissant encore place à l'amélioration et à la diminution des énergies fossiles, essentielles pour atténuer les impacts sur le climat et améliorer la qualité de l'air.
L'électricité augmente-t-elle en Belgique ?
Concernant la croissance de la consommation d'électricité en Belgique, il est préoccupant de constater que malgré certains progrès, l'évolution ne suit pas une trajectoire ascendante. En 2025, la consommation totale par personne est passée à 6279 kWh, bien en dessous du record historique de 9079 kWh établi en 2006, soit une diminution nette de 2800 kWh/personne. Même la production d'électricité bas carbone a subi un recul, atteignant 4412 kWh/personne, toujours inférieure à celle de 2021 qui enregistrait un pic de 6315 kWh/personne. Cette diminution de 1904 kWh/personne témoigne d'une tendance régressive qu'il est impératif d'inverser pour avancer vers une transition énergétique tangible et durable.
Suggestions
Pour augmenter la génération d'électricité bas carbone, la Belgique pourrait intensifier le développement des installations nucléaires, solaires et éoliennes existantes. Les réussites de divers pays peuvent offrir des pistes éprouvées; par exemple, la France tire près de 69% de son électricité de l'énergie nucléaire, illustrant l'efficacité potentielle d'une transition vers une capacité nucléaire accrue. Dans le cas de l'éolien, des pays tels que le Danemark, où l'éolien contribue à 57% de la production, fournissent des exemples inspirants. De plus, le Liban, avec sa production d'énergie solaire atteignant 31%, montre à quel point l'énergie solaire peut devenir pertinente dans le mix énergétique. En s'inspirant de ces modèles, la Belgique peut non seulement sécuriser un approvisionnement énergétique plus respectueux de l'environnement, mais également se positionner comme un leader en matière de développement durable.
Histoire
En réfléchissant à l'historique de l'énergie bas carbone en Belgique, on note une augmentation significative de la capacité nucléaire durant les années 1970 et 1980, avec des hausses notables en 1975, 1983 et 1985. Cependant, les décennies récentes ont été marquées par des réductions significatives, notamment entre 2012 et 2025, avec diverses baisses perturbantes. Bien que des années comme 2016 et 2019 aient connu de brèves augmentations, les réductions conséquentes, notamment en 2018 et 2023, signalent des défis persistants à surmonter. L'énergie éolienne a connu une amélioration notable en 2020, mais de nouveaux reculs en 2025 montrent le besoin d'une stratégie renforcée et cohérente, axée sur la pérennité et l'expansion durable des capacités actuelles. Examinant ce parcours, il est clair que pour atteindre une transition énergétique résiliente, un engagement renouvelé, soutenu par des investissements stratégiques et des politiques favorables, est impératif.
Electrification
Nous estimons le degré d'électrification en comparant les émissions d'électricité et d'énergie totale. En savoir plus sur la méthodologie.