En 2024, la consommation d'électricité en Belgique est principalement dominée par les sources d'énergie bas carbone, représentant environ 69 % de l'électricité produite. Parmi celles-ci, le nucléaire joue un rôle majeur, contribuant à un peu plus de 37 %. L'éolien et le solaire sont également des acteurs importants, fournissant respectivement environ 17 % et 11 % de la production. Les bio-carburants, bien qu'une partie de l'énergie bas carbone, ne représentent qu'environ 4 %. À l'inverse, l'énergie fossile, principalement le gaz, constitue environ 20 % du mix électrique, alors que les imports nets couvrent un peu plus de 11 %. Il est clair que la Belgique s'oriente largement vers une production d'électricité plus propre, avec une majorité provenant de sources bas carbone, réduisant ainsi la dépendance aux énergies fossiles nuisibles à l'environnement.
Pour accroître la part de l'électricité bas carbone, la Belgique pourrait se concentrer sur l'expansion de ses infrastructures nucléaires, éoliennes et solaires. L'exemple de la France, qui génère près de 68 % de son électricité à partir du nucléaire, peut inspirer la Belgique à renforcer son parc nucléaire. De même, le Danemark et l'Irlande, avec respectivement 52 % et 32 % de leur électricité provenant de l'éolien, démontrent les bénéfices d'investissements intensifs dans l'énergie éolienne. Enfin, en regardant le modèle libanais, où le solaire constitue 31 % de l'électricité, la Belgique peut également explorer des pistes pour maximiser le potentiel solaire. En apprenant de ces pays, la Belgique pourrait significativement progresser vers une production énergétique encore plus verte et durable.
Historiquement, la Belgique s'est progressivement orientée vers l'énergie bas carbone, avec l'introduction du nucléaire dans les années 1970 et 1980, où l'on observe des augmentations significatives comme 6,6 TWh en 1975 et 8,4 TWh en 1983. Cependant, à partir de 2012, on remarque une série de déclins drastiques année après année, notamment en 2014 et 2018 avec des baisses respectives de 8,9 TWh et 13,6 TWh, témoignant de politiques fluctuantes qui ont parfois limité le potentiel nucléaire. Heureusement, des pics de hausse ont été observés en 2016 et 2019, indiquant une résilience dans cette capacité. En parallèle, l'éolien a vu des augmentations significatives, spécialement en 2020 et 2023, marquant une tendance claire vers l'augmentation des capacités bas carbone. Cela montre que malgré quelques revers, la Belgique a une histoire de renforcement de son réseau électrique bas carbone qu'elle peut continuer à développer.