Au cours des 12 derniers mois, de novembre 2023 à octobre 2024, la consommation d'électricité en Belgique a été majoritairement alimentée par des sources d'énergie bas carbone. Plus des deux tiers, soit environ 67%, de l'électricité provenait de ce type d'énergie. Le nucléaire est la principale source, représentant plus d'un tiers de cette électricité avec 35,21%. L'énergie éolienne contribue également de manière significative avec presque 16%, tandis que les imports nets représentent environ 14%. En ce qui concerne les énergies fossiles, leur contribution reste relativement faible, totalisant 12%, entièrement attribués au gaz. D'autres sources bas carbone telles que l'énergie solaire, l'énergie hydraulique et les bio-carburants complètent le reste, bien que leurs parts soient inférieures, notamment 9,52% pour le solaire et un peu plus de 3% chacune pour l'hydroélectricité et les bio-carburants.
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, la Belgique pourrait se concentrer sur l'expansion des infrastructures nucléaires et éoliennes. Ces technologies ont déjà prouvé leur efficacité dans le pays et permettent de réduire la dépendance aux combustibles fossiles, diminuant ainsi les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l'air. La Belgique pourrait s'inspirer de pays comme la France, où le nucléaire génère 67% de l'électricité, et le Danemark, où l'énergie éolienne atteint 59% de la production. Ces exemples montrent qu'une forte concentration sur des infrastructures spécifiques peut significativement augmenter la part des sources d'énergie bas carbone dans le mix électrique d'un pays, tout en contribuant à un avenir plus propre et plus durable.
Historiquement, la Belgique a vu plusieurs fluctuations dans sa production nucléaire. Dans les années 1970 et 1980, la construction initiale des centrales nucléaires a régulièrement augmenté la production d'électricité, avec des ajouts significatifs par exemple en 1975, 1983, et 1985. Cependant, la dernière décennie a été marquée par une série de déclins importants : après une forte reprise en 2016 et 2019, il y a eu des baisses constantes depuis 2020 jusqu'en 2023. Ce déclin est regrettable, car cette technologie reste un pilier du développement durable. Heureusement, l'énergie éolienne a commencé à montrer des augmentations depuis 2020 en tant que complément important, comme l'indiquent les ajouts de 3,3 TWh cette même année et de 3,1 TWh en 2023. Pour un avenir électrique durable, une concentration rénovée sur l'amélioration et l'expansion des infrastructures nucléaires et éoliennes est cruciale pour la Belgique.