Actuellement, le Danemark se distingue par son impressionnante production d'électricité émanant de sources bas carbone, atteignant plus de 84%. Ce remarquable accomplissement est largement soutenu par l'énergie éolienne, qui contribue à environ 59% de l'électricité du pays. L'énergie solaire joue aussi un rôle significatif en couvrant presque 11% des besoins en électricité. En revanche, la part de l'énergie fossile reste relativement modeste, représentant environ 16%, avec le charbon, le gaz et le fioul qui constituent la majeure partie de cette catégorie. Outre ses efforts pour réduire les émissions internes, le Danemark s'affirme comme un net exportateur d'électricité, aidant ainsi ses pays voisins à diminuer leurs émissions de CO2. Pour l'avenir, le défi réside dans l'électrification d'autres secteurs tels que le transport, le chauffage et l'industrie, ce qui nécessitera une augmentation de la production d'électricité verte.
Pour accroître la génération d'électricité bas carbone à l'avenir, le Danemark peut envisager d'étendre davantage ses infrastructures existantes d'éolien et de solaire, des technologies qui se sont avérées efficaces dans le pays. En augmentant la capacité de ces sources, le Danemark serait en mesure non seulement de satisfaire ses propres besoins croissants en électricité, mais aussi de renforcer ses exportations vertes. En parallèle, l'adoption du nucléaire pourrait être envisagée comme une approche stratégique supplémentaire pour assurer une production d'électricité stable et à faible émission de carbone. De telles avancées permettront au Danemark de consolider sa position en tant que leader mondial de l'énergie propre.
L'histoire de l'électricité bas carbone au Danemark révèle de solides progrès particulièrement dans l'énergie éolienne tout au long des années. À partir de 1998, il y a eu des augmentations régulières dans la production d'éolien, avec des bonds notables en 2011, 2014 et 2019. En 2022, la contribution de l'éolien a augmenté de façon marquée, tandis que le solaire a commencé à émerger comme un acteur plus important. Tout au long des années 2010, l'énergie bio-carburant a également joué un rôle, même si elle a connu des variations. Cependant, de telles variations sont compréhensibles dans un processus de transition énergétique vers des sources à faible émission de carbone. Enfin, il est important de critiquer les interventions qui n'ont pas favorisé le développement continu des technologies bas carbone, soutenant l'idée que l'avenir énergétique devrait être largement fondé sur des énergies durables comme l'éolien, le solaire et potentiellement le nucléaire.