En 2024, la consommation d'électricité en Grèce se répartit presque à parts égales entre des sources à faible émission de carbone et des énergies fossiles. Près de la moitié de l'électricité est produite à partir de sources fossiles, principalement le gaz, qui représente plus de 40 % du total. Le charbon contribue également, mais dans une moindre mesure, avec environ 6 %. Du côté des énergies à faible émission de carbone, l'éolien et le solaire se distinguent fortement, chacun contribuant à plus de 20 % de l'électricité totale. L'énergie hydraulique ajoute environ 5 % à la production, et les bio-carburants en fournissent une très petite fraction. Ainsi, Grèce dépend fortement à la fois des combustibles fossiles traditionnels et des technologies plus propres d'éolien et solaire pour satisfaire ses besoins énergétiques.
L'électricité augmente-t-elle en Grèce ?
En examinant la croissance de la consommation d'électricité en Grèce, il est préoccupant de constater qu'elle est actuellement inférieure à son sommet historique de 2008. En 2024, la consommation d'électricité a chuté de près de 630 kWh/personne par rapport à ce record précédent. Heureusement, il y a une note optimiste : la production d'électricité à faible émission de carbone montre des progrès encourageants. En effet, elle a augmenté signifcativement par rapport à l'an dernier, atteignant 2800 kWh/personne en 2024, l'ajout de 430 kWh/personne étant un nouveau record pour le pays. Ce progrès souligne la capacité croissante de Grèce à évoluer vers des sources d'énergie plus propres, bien que la consommation globale d'électricité doive encore augmenter pour répondre aux besoins futurs.
Suggestions
Pour améliorer encore la production d'électricité à faible émission de carbone, Grèce pourrait renforcer ses capacités solaires et éoliennes, qui jouent déjà un rôle clef dans son mix énergétique. En étudiant des pays comme le Danemark et l'Iowa, qui génèrent respectivement 52 % et 63 % de leur électricité à partir de l'énergie éolienne, on peut voir le potentiel de ces technologies. En outre, Grèce pourrait tirer des leçons de pays comme la France et la Slovaquie, où l'énergie nucléaire représente plus de la moitié de l'électricité produite, soulignant l'importance d'investir dans cette source stable et propre. L'expansion de l'énergie nucléaire, combinée à des développements dans l'éolien et le solaire, pourrait propulser Grèce vers un avenir énergétique durable et à faible émission de carbone.
Histoire
Historiquement, la Grèce a connu des variations significatives dans la production d'électricité à faible émission de carbone. Dans les années 2010, l'énergie hydraulique a fluctué, parfois augmentant, avec une baisse de 3,2 TWh en 2011 et un regain de 2,6 TWh en 2021, soulignant une instabilité préoccupante dans cette source. Depuis 2013, la Grèce a commencé à investir dans l'énergie solaire, qui a vu une croissance régulière, atteignant une augmentation de 3,4 TWh en 2024. Le développement de l'énergie éolienne a également pris de l'ampleur, avec une augmentation notoire de 2 TWh en 2020. Ces tendances récentes montrent une transition claire vers des technologies solaires et éoliennes plus fiables et expansibles pour couvrir les besoins énergétiques du pays.
Electrification
Nous estimons le degré d'électrification en comparant les émissions d'électricité et d'énergie totale. En savoir plus sur la méthodologie.