Au cours de la période allant de septembre 2024 à août 2025, l'état actuel de la consommation d'électricité en Grèce montre un équilibre presque parfait entre les sources d'énergie bas carbone et les énergies fossiles. Plus de la moitié de l'électricité, soit environ 52 %, est générée à partir de sources bas carbone, telles que l'énergie solaire, l'éolien et l'hydroélectricité. L'énergie solaire représente environ un quart de la production totale, suivie de près par l'énergie éolienne avec un peu plus d'un cinquième. L'énergie hydraulique contribue à environ 6 %, indiquant une performance modeste. Pendant ce temps, l'énergie fossile représente près de 48 % de l'électricité totale, avec le gaz naturel dominant cette catégorie à 42 %, et le charbon jouant un rôle bien moindre à un peu moins de 6 %.
L'électricité augmente-t-elle en Grèce ?
En 2025, la consommation totale d'électricité par personne en Grèce est de 5104 kWh, ce qui est bien inférieur au record historique de 6261 kWh/personne établi en 2008. Cette diminution de 1157 kWh par personne souligne une tendance préoccupante de la consommation d'électricité en baisse. De plus, la production d'électricité bas carbone par personne a également diminué, passant de 2800 kWh en 2024 à 2658 kWh en 2025, soit une baisse de 143 kWh. Ces chiffres indiquent que la Grèce doit rehausser ses efforts pour accroître la production d'électricité et, particulièrement, d'électricité bas carbone afin de répondre aux besoins futurs en énergie propre et de lutter contre le changement climatique causé par la dépendance actuelle aux combustibles fossiles.
Suggestions
Pour accroître la production d'électricité bas carbone, la Grèce pourrait intensifier ses efforts pour développer les secteurs éolien et solaire, qui génèrent déjà d'importantes quantités d'électricité. En regardant vers les régions qui réussissent bien dans la production d'électricité bas carbone, la Grèce peut tirer des leçons des pays comme le Danemark, où l'éolien constitue 57 % de l'électricité, ou l'Iowa, qui en produit 62 % à partir de l'énergie éolienne. De plus, elle pourrait aller vers le modèle du nucléaire, suivant l'exemple de la France qui génère 69 % de son électricité grâce au nucléaire. La diversification des sources d'énergie bas carbone, y compris le développement potentiel de l'énergie nucléaire, aiderait à réduire la dépendance à l'égard des combustibles fossiles et à améliorer la durabilité énergétique.
Histoire
En remontant dans le temps, l'histoire de l'électricité bas carbone en Grèce présente une évolution mêlée de hauts et de bas, en particulier dans l'énergie hydraulique. Dans les premières années des années 2000, l'énergie hydraulique a connu des fluctuations, avec des augmentations notables en 2003 et des baisses significatives en 2007 et 2011. Les années 2010 ont vu un renouveau temporaire avec l'expansion du solaire en 2013 et l'énergie hydraulique fluctuante. Vers la fin de la décennie 2020, l'énergie solaire s'est distinguée avec une augmentation substantielle en 2024, tandis que l'énergie éolienne a connu une légère baisse en 2025. Pour un avenir énergétique durable et stable, il est impératif que la Grèce mette l'accent sur l'amélioration continue de ses capacités de production énergétique solaire et nucléaire, tous deux des piliers potentiels de la transition écologique.
Electrification
Nous estimons le degré d'électrification en comparant les émissions d'électricité et d'énergie totale. En savoir plus sur la méthodologie.