En 2024, la consommation d'électricité en Tchéquie présente un mix énergétique assez diversifié, bien qu'il y ait toujours place à amélioration en termes de durabilité. Plus de la moitié de l'électricité produite vient de sources bas carbone, représentant environ 60%, avec le nucléaire contribuant à lui seul à environ 40%. L'énergie fossile, quant à elle, constitue près de 39% de cette consommation, le charbon étant le plus grand contributeur fossile avec 34%. Les énergies bas carbone telles que l'hydroélectrique et le solaire contribuent respectivement à environ 7% et 6%. D'autres sources mineures incluent les bio-carburants et les renouvelables indéterminés, chacun autour de 3%. La réduction de la part des combustibles fossiles, qui sont des contributeurs notoires au changement climatique et à la pollution de l'air, est essentielle pour atteindre une électricité plus propre.
Pour augmenter la production d'électricité à faible teneur en carbone, la Tchéquie pourrait envisager d'élargir davantage ses capacités nucléaires, qui sont déjà bien développées. Ce modèle a été couronné de succès dans des pays comme la France, où 68% de l'électricité provient du nucléaire, et dans des nations voisines telles que la Slovaquie et l'Ukraine où ce chiffre dépasse les 50%. L'expansion des énergies solaire et éolienne représente également une voie prometteuse. Les attentes élevées appellent à s'inspirer des succès réalisés par des pays comme l'Allemagne (avec 29% d'électricité éolienne) et la Grèce (avec 22% d'électricité solaire). En misant sur les leçons tirées de ces pays, et en intégrant des solutions innovantes dans leur propre infrastructure énergétique, la Tchéquie pourrait avancer vers une production électrique plus propre et durable.
Historiquement, la Tchéquie a connu plusieurs étapes importantes dans l'évolution de ses sources d'électricité bas carbone. Dans les années 1980, le pays a introduit le nucléaire avec une augmentation notable de 3,8 TWh en 1986 et 4,6 TWh en 1987. Ce dernier a continué à croître tout au long des années 2000, malgré quelques fluctuations comme une diminution de 1,6 TWh en 2005. L'année 2003 a été particulièrement marquante avec une augmentation de 7,1 TWh de l'électricité nucléaire. Cependant, il y a eu des diminutions inquiétantes en 2015 et 2016, où la production nucléaire a chuté respectivement de 3,5 TWh et 2,7 TWh. En 2024, une diminution de 2,4 TWh de la production nucléaire a été enregistrée, tandis que l'énergie solaire a poursuivi sa progression lente mais régulière, augmentant de 0,9 TWh. L'énergie bio-carburant a reculé de 2,8 TWh cette année-là, marquant des opportunités futures pour investir davantage dans les énergies plus propres comme le solaire et l'éolien.