Au cours des douze derniers mois, d'octobre 2023 à septembre 2024, la consommation d'électricité en Tchéquie s'est répartie entre différentes sources d'énergie, avec une part significative de l'énergie bas carbone représentant environ 61%. Parmi ces sources bas carbone, l'énergie nucléaire domine avec un peu plus de 40% de la production totale. L'énergie fossile constitue environ 38% de l'électricité utilisée, avec le charbon en tête à 34%. Les autres sources bas carbone incluent l'hydroélectrique à près de 7%, le solaire à environ 5%, et des contributions minimes de l'éolien à 1% et de bio-carburants autour de 3%.
Pour augmenter la génération d'électricité bas carbone, la Tchéquie pourrait étendre ses capacités nucléaires existantes, à l'instar de pays comme la France, où l'énergie nucléaire représente 67% de l'électricité, et la Slovaquie avec 60%. En plus de l'énergie nucléaire, la Tchéquie peut également apprendre des réussites en éolien de pays semblables d'Europe de l'Est comme la Lituanie, qui tire 22% de son électricité de l'éolien. Renforcer des infrastructures éoliennes serait judicieux, surtout en se basant sur des exemples européens comme le Danemark, où l'éolien représente une proportion impressionnante de 61%.
L'histoire du développement de l'électricité bas carbone en Tchéquie montre des fluctuations significatives. Dans les années 1980, la production nucléaire a fortement augmenté, ajoutant 3,8 TWh en 1986 et 4,6 TWh en 1987. En 2003, le nucléaire a encore grimpé de 7,1 TWh, malgré un recul temporaire en 2005 (-1,6 TWh). Une tendance décroissante s'est manifestée entre 2015 et 2016, marquée par une réduction cumulée de 6,2 TWh. Plus récemment, de 2023 à 2024, la contribution du nucléaire a diminué de 1,8 TWh, bien que la production hydroélectrique ait augmenté de 2,5 TWh et que le solaire ait également progressé de 0,8 TWh. La capacité à surmonter ces variations et à maintenir l'expansion des sources bas carbone sera cruciale pour l’avenir énergétique du pays.