En 2022, la consommation électrique au Venezuela s'appuyait principalement sur des sources d'énergie bas carbone, avec plus des trois quarts de l'électricité provenant de l'énergie hydraulique. Les énergies fossiles représentaient environ un peu plus d'un cinquième de l'électricité consommée, principalement via le gaz, qui constituait près de 16 %. Dans l'ensemble, le Venezuela tire une majorité de son électricité de sources propres, mais il reste encore une part significative issue des énergies fossiles.
Pour augmenter encore plus la part de l'électricité bas carbone, le Venezuela pourrait s'inspirer des succès observés dans des pays comme la France et la Slovaquie, où l'énergie nucléaire joue un rôle crucial. La France, par exemple, produit 67 % de son électricité à partir du nucléaire, tandis que la Slovaquie en génère 60 %. Le pays pourrait également examiner le modèle de l'Uruguay et du Danemark, qui ont respectivement 36 % et 61 % de leur électricité provenant de l'éolien. Ces exemples montrent que diversifier les sources d'énergies bas carbone, notamment en développant l'éolien et le solaire, pourrait être bénéfique.
L'histoire de l'électricité bas carbone au Venezuela est dominée par l'énergie hydraulique. Dans les années 1980, le pays a vu des augmentations substantielles de la production hydroélectrique, atteignant un pic notable en 1991 avec une augmentation de 7,6 TWh. Cependant, au cours des dernières décennies, il y a eu des fluctuations majeures, notamment des baisses importantes en 2010 (-9,2 TWh) et en 2016 (-11,9 TWh). Des redressements significatifs ont eu lieu récemment, avec une augmentation notable de 12,9 TWh en 2020. Ces fluctuations dans la production hydroélectrique soulignent la nécessité pour le Venezuela de diversifier ses sources d'énergie bas carbone afin de garantir une fourniture électrique stable et durable.