En 2022, la consommation électrique en Angola montre une forte prédominance de l'énergie bas carbone, représentant plus des trois quarts de la production totale. L'énergie hydraulique constitue la quasi-totalité de cette production durable avec à peu près 75%. En revanche, les énergies fossiles, principalement le gaz, représentent environ un quart de la consommation électrique, ce qui met en lumière une dépendance encore significative à ces sources polluantes. Il est essentiel pour l'Angola de continuer à investir dans les sources d'énergie bas carbone pour réduire davantage sa dépendance aux énergies fossiles, qui aggravent le changement climatique et la pollution de l'air.
Pour augmenter sa production d'électricité bas carbone, l'Angola pourrait s'inspirer des succès de pays ayant investi massivement dans le nucléaire ou l'éolien. Par exemple, la France et la Slovaquie génèrent respectivement 67% et 60% de leur électricité grâce au nucléaire. Sur le continent africain, des parcs éoliens ont été développés au Cap-Vert et au Kenya, avec des productions de 14% et 13% d'électricité éolienne respectivement. L'Angola pourrait tirer parti de son potentiel en nucléaire, éolien et solaire pour diversifier sa production d'électricité propre et durable.
L'histoire de l'électricité bas carbone en Angola montre une progression notable au fil des années, principalement grâce à l'énergie hydraulique. Depuis le début des années 1990, l'Angola a vu des augmentations régulières de sa production hydraulique. Les années 2010 ont été particulièrement marquantes, avec une augmentation substantielle en 2012 atteignant 1,5 TWh, suivie de croissances importantes de plus de 1 TWh chaque année jusqu'en 2020. Malgré une légère baisse en 2013, la tendance générale a consisté en un renforcement continu de l'hydroélectricité, consolidant la place de cette source dans le bouquet énergétique national.