En 2022, la consommation d'électricité au Guatemala présente une préférence marquée pour l'énergie bas carbone, représentant plus des deux tiers du total. L'énergie hydraulique constitue la part la plus importante de cette catégorie, fournissant plus de 38% de l'électricité. Les bio-carburants contribuent également significativement, représentant presque 22% de l'électricité. D'autres sources bas carbone comme l'éolien, la géothermique, et le solaire fournissent chacune des parts plus petites, totalisant environ 7% ensemble. Du côté des énergies fossiles, près d'un tiers de l'électricité du pays dépend encore du charbon, indiquant un potentiel considérable pour un virage vers des sources d'énergie plus propres et durables.
Pour accroître la production d'électricité bas carbone, le Guatemala pourrait tirer des leçons de pays ayant réussi à intégrer fortement l'énergie éolienne et solaire dans leur mix électrique. Des pays comme le Danemark et l'Uruguay, où l'énergie éolienne fournit respectivement 61% et 36% de leur électricité, démontrent comment des investissements stratégiques dans les énergies éolienne et solaire peuvent considérablement augmenter la capacité d'énergie verte. L'exemple de l'Egypte, avec 22% de son électricité venant de l'énergie solaire, pourrait inspirer des stratégies similaires. L'adoption de technologies solaires avancées, combinée à une amélioration des réseaux électriques pour mieux intégrer ces sources, pourrait offrir au Guatemala une voie vers une réduction significative de sa dépendance aux énergies fossiles, tout en renforçant sa sécurité énergétique.
L'histoire de la production d'électricité bas carbone au Guatemala montre une croissance continue, bien que parfois fluctuante, de l'énergie hydraulique. Depuis 1986, les hausses significatives de l'énergie hydraulique ont été enregistrées surtout dans les années 80 et 2000, avec quelques baisses notées en 2009, 2015, et les années suivantes. L'énergie provenant des bio-carburants a vu des augmentations plus modérées et quelques baisses, par exemple en 2011 et 2017. D'un autre côté, l'expansion modérée des autres sources comme l'éolien et le solaire suggère des possibilités inexploitées pour élargir le portefeuille énergétique du pays. En diversifiant ses sources d'énergie bas carbone, le Guatemala peut réaliser des avancées significatives vers un avenir énergétique plus propre et plus durable.