En 2021, la consommation totale de l'électricité bas carbone au Guatemala est légèrement supérieure à la moitié du total, avec 9.61 TWh. La plus grande part de cette consommation bas carbone est représentée par l'énergie hydraulique, qui compte pour plus de la moitié de cette partie, soit environ 5.92 TWh. Toutefois, les énergies fossiles et le charbon représentent encore une proportion non négligeable de la consommation totale, avec des valeurs respectives de 4.83 TWh et 2.76 TWh. De plus, les bio-carburants génèrent 2.83 TWh. Il est important de noter que la consommation totale par personne au Guatemala est bien inférieure à la moyenne mondiale qui est de 410 watts par personne, ce qui pourrait impacter le niveau de développement de la nation.
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, le Guatemala pourrait s'inspirer des pays ayant des proportions élevées d'énergies propres. La Chine, par exemple, produit 964 TWh d'énergie éolienne, tandis que les États-Unis produisent 775 TWh d'énergie nucléaire, deux types d'énergie bas carbone. Le Brésil, qui présente des similitudes socio-économiques et environnementales avec le Guatemala, génère 94 TWh d'énergie éolienne et 49 TWh d'énergie solaire. Il serait donc judicieux pour le Guatemala d'investir davantage dans ces sources d'énergie.
L'histoire de l'électricité bas carbone au Guatemala a été fortement influencée par l'énergie hydraulique. Au cours des dernières décennies, cette source d'énergie a connu plusieurs augmentations et diminutions notables. Dans les années 1980 et 1990, par exemple, la production hydraulique a augmenté progressivement, avec des valeurs de 0.8 et 0.4 TWh respectivement en 1986 et 1990. Toutefois, cette tendance a pris fin dans les années 2000, lorsque la production hydraulique a commencé à fluctuer fréquemment, alternant entre des augmentations et des diminutions. L'utilisation des bio-carburants a également évolué au fil du temps, bien que cette évolution n'ait pas été aussi prononcée que celle de l'hydroélectricité. En 2005, par exemple, l'énergie générée par les bio-carburants a augmenté de 0.4 TWh, puis est restée relativement stable jusqu'à une autre augmentation en 2013. En dépit de ces avancées, le Guatemala doit poursuivre ses efforts pour développer davantage d'énergies bas carbones, notamment le nucléaire, l'éolien et le solaire. Les avantages sont nombreux : réduction de la pollution, lutte contre le changement climatique, création d'emplois dans le secteur de l'énergie verte, etc. Des efforts importants restent donc à faire pour atteindre ces objectifs.