Actuellement, la consommation d'électricité au Guatemala repose principalement sur des sources d'énergie bas carbone, représentant plus de 65 % de l'électricité totale du pays. Une large partie de cette électricité provient de l'énergie hydraulique, qui à elle seule fournit plus d'un tiers de l'électricité du pays. Les bio-carburants contribuent également de manière notable au mix énergétique. En revanche, les énergies fossiles comme le charbon, qui représente presque un tiers de l'électricité consommée, sont encore largement utilisées. D'autres sources d'énergie bas carbone telles que l'éolien, le géothermique et le solaire, chacune représentant une petite part, complètent ce panorama énergétique.
Pour accroître la part de l'électricité bas carbone au Guatemala, le pays pourrait s'inspirer des réussites mondiales dans le domaine. L'exemple de l'Uruguay, où l'énergie éolienne couvre plus d'un tiers de la production d'électricité, est particulièrement pertinent. De plus, le Chili s'est largement tourné vers le solaire, permettant ainsi de diversifier son mix énergétique. En adoptant des stratégies similaires, combinées à un potentiel développement de l'énergie nucléaire — comme démontré par des pays comme la France et la Slovaquie —, le Guatemala pourrait réduire sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles, atténuant ainsi les impacts négatifs associés tels que le changement climatique et la pollution atmosphérique.
Le Guatemala a un parcours diversifié en matière de production d'électricité bas carbone, notamment à travers l'énergie hydraulique et les bio-carburants. Dès 1986, l'énergie hydraulique a montré des augmentations notablement faibles, avec des accents positifs et négatifs au fil des décennies. Par exemple, il y a eu une croissance notable en 2017 avec un ajout de 1,8 TWh. Cependant, l'année 2015 a marqué une réduction significative de l'énergie hydraulique. Les bio-carburants ont suivi un chemin légèrement différent, avec des hauts et des bas également, notamment une augmentation significative de 1,1 TWh en 2018. Ces trajectoires indiquent un besoin d'adapter continuellement la stratégie énergétique pour maximiser l'exploitation des ressources vertes disponibles.