En 2023, la consommation d'électricité au Guatemala provient principalement de sources bas carbone, représentant plus de 70 % de l'approvisionnement. L'énergie hydraulique constitue une part substantielle avec environ 41 %, tandis que les bio-carburants contribuent à près de 25 %. Les autres sources bas carbone, comme les énergies éolienne et géothermique, représentent chacune environ 2,5 %, et le solaire contribue à environ 1,7 %. En revanche, les sources d'énergie fossile, principalement le charbon, fournissent environ 25 % de l'approvisionnement total en électricité. Les imports nets fournissent une petite fraction d'environ 3,4 %. Cette nette prédominance des énergies propres montre que le Guatemala est sur la bonne voie pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles, cependant, l'opportunité d'amélioration demeure.
Pour accroître la production d'électricité bas carbone, le Guatemala pourrait envisager d'augmenter le déploiement de centrales nucléaires, éoliennes et solaires. S'inspirer de pays comme la France, où près de 70 % de l'électricité est produite à partir de l'énergie nucléaire, pourrait offrir des solutions durables. Le Danemark et l'Irlande, produisant respectivement plus de 50 % et 32 % de leur électricité grâce à l'énergie éolienne, offrent également des exemples intéressants. Le Chili, avec 22 % de son électricité provenant du solaire, montre comment maximiser cette ressource. Ces modèles démontrent qu'une transition bien ciblée et diversifiée peut à la fois renforcer l'indépendance énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Historiquement, le Guatemala a connu une évolution fluctuante de la production d'électricité bas carbone. Dans les années 1980, des augmentations modérées de l'énergie hydraulique ont été enregistrées, comme en 1986 et 1990 avec respectivement 0,8 et 0,4 TWh. Les années 2000 ont affiché des variations plus significatives, culminant en 2017 avec une augmentation notable de 1,8 TWh pour l'hydraulique. Cependant, ces dernières années, certaines baisses ont été observées, notamment en 2023, où la production hydraulique a diminué de 1,4 TWh. Tandis que les bio-carburants ont fluctué, ils ont globalement vu une augmentation notamment en 2021 (+1,1 TWh). Cette histoire montre que, bien qu'il y ait des progrès, des efforts continus sont nécessaires pour stabiliser et accroître la capacité bas carbone du pays.