Dans l'état actuel des choses, la consommation d'électricité à Djibouti se situe à un niveau relativement faible, bien en dessous de la moyenne mondiale de 410 watts par personne. Cette faible production peut être attribuée à une dépendance importante aux énergies fossiles, qui ont des conséquences environnementales significatives et contribuent également aux problèmes mondiaux associés au changement climatique. La proportion d'énergies bas-carbone est également modeste, ce qui signifie que la population de Djibouti n'est pas en mesure de bénéficier pleinement des avantages des énergies propres, notamment en termes de coûts et de durabilité.
Dans le but d'augmenter la production d'électricité à base de carbone réduite, Djibouti pourrait tirer des leçons de pays qui ont réussi à basculer vers ces sources d'énergie. Par exemple, en examinant des pays ayant des climats et des géographies similaires, on pourrait s'inspirer de l'approche de l'Inde et du Brésil en matière d'énergie solaire et éolienne. Ces pays ont réussi à générer respectivement 120 et 94 TWh d'électricité à partir de ces sources, montrant que même dans des régions ensoleillées et ventées comme Djibouti, une transition vers l'énergie bas carbone est non seulement possible mais aussi bénéfique.
L'histoire de l'électricité à faible émission de carbone à Djibouti a été marquée par des hauts et des bas. Si le détail des événements spécifiques n'est pas connu, il est clair que la transition vers des sources d'énergie propres a eu des périodes de progrès et de régression. Néanmoins, compte tenu de l'état actuel de la consommation d'électricité et de la nécessité de passer à des formes d'énergie plus propres et plus durables, il est impératif que Djibouti s'efforce de progresser vers une augmentation de la production d'électricité bas carbone. Dans l'avenir, cela pourrait impliquer un changement d'orientation pour se concentrer davantage sur les sources d'énergie éolienne et solaire, tout en explorant les possibilités que l'énergie nucléaire pourrait offrir à la nation.