Djibouti dépend principalement des imports pour sa consommation d'électricité, avec près de 80 % de son électricité provenant d'imports nets. Le reste, environ un peu plus de 20 %, est généré à partir de sources d'énergie fossile. Malheureusement, cela signifie qu'actuellement, Djibouti a pratiquement aucune génération d'électricité bas carbone chez elle, ce qui est préoccupant compte tenu des impacts environnementaux et climatiques associés aux combustibles fossiles. Cette situation met en lumière la nécessité pour Djibouti de diversifier ses sources d'électricité vers des options plus propres et durables comme l'énergie nucléaire, éolienne et solaire.
Pour augmenter la génération d'électricité à bas carbone, Djibouti pourrait s'inspirer des pays qui ont réussi dans ce domaine. Par exemple, le Danemark, bien que géographiquement différent, a réussi à générer près de 60 % de son électricité à partir du vent. De plus, l'Irlande et l'Uruguay génèrent environ un tiers de leur électricité à partir de l'éolien, une technologie qui pourrait également être avantageuse pour Djibouti compte tenu de son climat venteux. Également, des pays comme le Yémen, bien que dans un contexte différent, ont réussi à produire 20 % de leur électricité grâce au solaire, une technologie qui pourrait aussi être prometteuse pour Djibouti. En somme, investir dans le nucléaire, l'éolien et le solaire pourrait offrir à Djibouti une électricité plus verte et plus durable.
Historiquement, Djibouti n'a pas eu de production significative d'électricité bas carbone. Les données historiques ne révèlent pas de changements substantiels vers des énergies propres, ce qui souligne l'importance et le potentiel d'un revirement en faveur des technologies durables. Ce déficit historique pourrait être vu comme une opportunité pour Djibouti d'élaborer des plans ambitieux et implantant des technologies modernes pour faire partie de la transition énergétique mondiale. En embrassant l'énergie nucléaire, éolienne et solaire, Djibouti peut non seulement améliorer sa propre sécurité énergétique, mais aussi contribuer activement à la lutte contre le changement climatique.