En 2022, la consommation d'électricité au Groenland est fortement dominée par l'énergie bas carbone, qui représente plus des trois quarts de la production totale d'électricité, grâce à l'énergie hydraulique. En effet, toutes les sources d'énergie bas carbone proviennent de l'hydroélectricité, avec une part de presque 77 %. Cette prédominance des énergies propres met en lumière l'engagement actuel du Groenland en faveur de la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En revanche, les énergies fossiles occupent un peu plus d'un cinquième de la production d'électricité, ce qui reflète une dépendance encore significative aux sources énergétiques traditionnelles polluantes.
Pour renforcer la part de l'électricité bas carbone, le Groenland pourrait s'inspirer de pays qui ont réussi dans cette voie. Par exemple, la France et la Slovaquie produisent la majorité de leur électricité grâce à l'énergie nucléaire, représentant respectivement 67% et 60% de leur mix électrique. Le Danemark est également un exemple à suivre avec 59% de son électricité provenant de l'énergie éolienne. Le Groenland, avec ses conditions climatiques uniques, pourrait explorer de manière spécifique l'éolien et, potentiellement, le solaire, tout en envisageant le développement d'une infrastructure nucléaire. L'adoption de ces stratégies permettrait de réduire encore davantage sa dépendance aux énergies fossiles.
En ce qui concerne l'histoire de l'électricité bas carbone au Groenland, les premières années des années 2000 ont été principalement marquées par une stagnation dans le développement de l'énergie hydraulique. De 2001 à 2008, la production par énergie hydraulique n'a pas connu de changement notable. Cependant, en 2009, une légère augmentation a été enregistrée, suivie d'une stagnation jusqu'en 2010, et une autre augmentation en 2011. Les années suivantes n'ont vu aucun changement significatif jusqu'à une nouvelle hausse en 2020. Toutefois, en 2022, une légère diminution de 0,1 TWh a été observée. Ce schéma montre une certaine stabilité mais souligne aussi le potentiel d'accroissement de la capacité hydraulique ou l'intégration de nouvelles technologies comme l'éolien ou le solaire.