En 2022, les Îles Vierges des États-Unis ont largement recours à l'énergie fossile pour leur consommation d'électricité, avec plus de 97 % de leur électricité générée à partir de sources fossiles. Les énergies bas carbone, en particulier l'énergie solaire, ne représentent qu'une petite fraction de la production totale, soit environ 3 %. Cela souligne un très faible niveau d'adoption des sources d'énergie propres et durables, ce qui a des impacts négatifs sur le climat et la qualité de l'air de la région.
Pour améliorer la part d'électricité bas carbone, les Îles Vierges des États-Unis pourraient s'inspirer des succès d'autres pays. Par exemple, l'Uruguay produit 36 % de son électricité à partir de l'éolien, démontrant ainsi comment investir dans l'éolien pourrait significativement augmenter la production d'énergie propre. De même, la France génère plus de 60 % de son électricité à partir du nucléaire, prouvant que l'investissement dans l'énergie nucléaire peut être très efficace. D'autres pays similaires, comme la Grèce, qui génère 22 % de son électricité grâce à l'énergie solaire, montrent également que des conditions climatiques similaires peuvent être utilisées pour augmenter la production d'énergie solaire.
Historiquement, les Îles Vierges des États-Unis n'ont enregistré aucun changement notable dans leur production d'électricité solaire au cours des neuf dernières années, de 2014 à 2022. Chaque année de cette période a vu une production solaire stagnante à un niveau nul (0 TWh). Cette absence de développement dans le domaine des énergies bas carbone constitue une perte d'opportunités pour exploiter les ressources naturelles disponibles et réduire la dépendance aux énergies fossiles. Une stratégie proactive, visant à encourager les investissements dans les infrastructures solaires et possiblement nucléaires, pourrait marquer un tournant pour cette région afin de répondre aux besoins énergétiques tout en étant respectueuse de l'environnement.