Actuellement, la consommation d'électricité en Dominique repose majoritairement sur des sources non durables, avec plus des trois quarts de sa production électrique provenant de l'énergie fossile. Cependant, il est encourageant de constater que presque un quart de l'électricité est d'origine propre, venant exclusivement de l'énergie hydraulique. Cela signifie que la Dominique n'a pas encore intégré d'autres formes d'énergie bas carbone telles que le nucléaire, l'éolien, ou le solaire, dans sa production d'électricité, et il y a donc un potentiel important pour élargir cette part.
Pour augmenter la part de l'électricité bas carbone, la Dominique peut tirer des leçons des réussites d'autres pays aux situations similaires. Par exemple, l'Uruguay génère plus d'un tiers de son électricité à partir de l'énergie éolienne. Envisager des projets éoliens pourrait être bénéfique pour la Dominique, en raison de conditions climatiques potentiellement favorables. De plus, des pays comme la Grèce et le Chili démontrent que l'énergie solaire peut jouer un rôle significatif, représentant respectivement près d'un quart et un cinquième de leur production électrique. L'introduction de ces technologies pourrait aider la Dominique à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles tout en respectant les engagements climatiques mondiaux.
Historiquement, la contribution de l'énergie bas carbone en Dominique, par le biais de l'énergie hydraulique, est restée statique depuis le début des années 2000. De 2001 à 2020, il n'y a eu aucune variation détectée dans la part d'électricité générée à partir de cette source. Cela indique que pendant deux décennies, il n'y a pas eu d'investissement significatif ou de développement dans le secteur de l'énergie bas carbone. L'adoption de nouvelles technologies comme le solaire ou l'éolien pourrait revitaliser le secteur énergétique et offrir une alternative durable et respectueuse de l'environnement pour répondre aux besoins croissants en électricité de la Dominique.