En 2022, la consommation d'électricité en Dominique s'est majoritairement appuyée sur des sources d'énergie fossile, représentant plus des trois quarts de la production totale. Précisément, environ 76% de l'électricité provenait de combustibles fossiles, laissant peu de place aux sources d'énergie propre. En revanche, l'énergie bas carbone, issue exclusivement de l'énergie hydraulique, ne représentait qu'un peu moins du quart de l'ensemble de la production électrique, soit environ 24%. Ce déséquilibre indique une dépendance significative aux combustibles fossiles, mettant en lumière les défis que le pays doit relever pour avancer vers des solutions plus durables et plus respectueuses de l'environnement.
Pour augmenter la proportion d'électricité bas carbone, la Dominique pourrait s'inspirer des réussites d'autres pays. Par exemple, l’Uruguay a exploité avec succès l’énergie éolienne, atteignant ainsi un tiers de sa production électrique par cette source. La Dominique pourrait explorer les potentiels de l'énergie éolienne compte tenu de ses caractéristiques géographiques similaires. De plus, investir dans l'énergie solaire pourrait également être une option, à l'image de pays comme Chypre et le Yémen, où l'énergie solaire représente environ 20% de l'électricité. Les efforts visant à diversifier la production par diverses technologies bas carbone, modulées aux atouts naturels et aux conditions locales de l'île, seraient cruciaux pour diminuer sa dépendance aux énergies fossiles.
Concernant l’histoire de l’électricité bas carbone en Dominique, il est à noter que la production d'énergie hydraulique est restée stable depuis le début des années 2000. Depuis 2001 jusqu'à 2020, les changements annuels dans la production d'électricité hydraulique ont été nuls, montrant une stagnation dans l'augmentation de la capacité de cette source. Bien que l’absence de déclin indique une stabilité précieuse, cette situation révèle également une opportunité manquée d’accroître l’approvisionnement en électricité propre avec les ressources existantes. Pour répondre aux besoins énergétiques croissants, la Dominique pourrait tirer parti de ses ressources naturelles abondantes pour enrichir son mix électrique en énergies bas carbone.