Actuellement, la majorité de la consommation électrique en Dominique provient des énergies fossiles. Environ 87% de l'électricité, une écrasante majorité, est générée à partir de sources fossiles, ce qui contribue aux émissions de gaz à effet de serre et aux problèmes environnementaux comme le changement climatique. D'un autre côté, les énergies bas carbone ne représentent que 13% de la production électrique, constituée exclusivement d'énergie hydraulique. Il est clair que la Dominique a encore un long chemin à parcourir pour diminuer sa dépendance aux énergies fossiles et progresser vers des solutions plus écologiques.
Pour accroitre la génération d'électricité bas carbone, la Dominique pourrait s'inspirer de pays qui ont réussi dans ce domaine. Par exemple, le Liban génère près d'un tiers de son électricité grâce à l'énergie solaire, ce qui pourrait être une voie intéressante pour la Dominique étant donné le climat favorable aux installations solaires. Le Danemark est un autre exemple, avec plus de la moitié de son électricité produite par l'énergie éolienne. Pour une île comme la Dominique, tirer parti des vents marins pourrait être un ajustement judicieux. Bien que le développement de l'énergie nucléaire soit une option plus complexe, des pays comme la France, où 68% de l'électricité provient du nucléaire, montrent qu'il s'agit d'une solution durable et abondante. Encourager la diversification énergétique en intégrant l'éolien, le solaire et éventuellement le nucléaire semble être une approche viable pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
En examinant l'historique de l'énergie bas carbone en Dominique, il est évident que la production d'énergie hydraulique est restée stable de 2001 à 2020 sans variation significative. Durant ces deux décennies, il n'y a pas eu d'augmentation dans la génération d'électricité à partir de sources d'énergie bas carbone, ce qui indique un besoin urgent d'investissement et de développement dans ce secteur. La stabilité de l'énergie hydraulique pourrait servir de base solide, mais elle doit être complétée par d'autres technologies bas carbone pour augmenter la part totale de cette catégorie dans le bouquet énergétique dominicain.