En 2022, la consommation d'électricité à Aruba se caractérise principalement par une dépendance considérable à l'égard de l'énergie fossile. Plus de 80 % de l'électricité du pays provient de sources fossiles, soulignant l'ampleur de la tâche nécessaire pour parvenir à un réseau électrique plus propre. Cependant, l'île fait des progrès vers l'intégration d'énergies propres, avec un peu plus de 15 % de son électricité provenant de sources à faible émission de carbone. L'énergie éolienne représente la majorité de cette part, représentant environ 14 % de la production totale, tandis que l'énergie solaire contribue à un peu plus de 1 %. Il est essentiel de poursuivre ces efforts pour réduire les émissions liées à l'énergie fossile, reconnues pour leur impact néfaste sur le climat et la qualité de l'air.
Pour augmenter davantage la génération d'électricité à faible émission de carbone, Aruba pourrait capitaliser sur le succès déjà vu avec l'éolien. En renforçant ce secteur, l'île pourrait s'appuyer sur ce qui fonctionne bien. Apprendre des nations qui ont intégré efficacement les énergies propres pourrait également être bénéfique. Parmi ces exemples, le succès important du Danemark avec l'éolien, représentant 61 % de sa production électrique, pourrait offrir des modèles de développement pertinents. De même, l'Uruguay a également montré une excellente intégration de l'énergie éolienne avec 36 % de sa consommation électrique. Pour l'énergie solaire, la Grèce, avec 22 % de son électricité provenant du solaire, pourrait inspirer des stratégies adaptées au climat ensoleillé d'Aruba.
En ce qui concerne l'histoire de l'électricité à faible émission de carbone à Aruba, le développement de l'éolien a commencé à montrer une dynamique dès 2010 avec une augmentation notable de 0,1 TWh cette année-là. Cependant, entre 2011 et 2021, on observe une stabilisation sans changement significatif de la croissance annuelle, soulignant peut-être les défis ou les limitations de l'expansion rapide. En parallèle, l'énergie solaire a commencé à émerger timidement avec des installations en 2014 et 2015, mais sans augmentation de la production enregistrée par la suite. Cette tendance suggère que malgré des pas initiaux vers la diversification énergétique, des efforts accrus et des investissements seront nécessaires pour surmonter les obstacles et développer un système électrique durable à plus grande échelle.