Actuellement, l'Aruba dépend fortement de l'énergie fossile pour sa consommation électrique, avec près de 83 % de son électricité provenant de sources telles que le fioul et le gaz. Cependant, des efforts considérables ont été accomplis pour intégrer davantage d'énergie bas carbone dans le mix énergétique, avec environ 17 % de l'électricité provenant de sources bas carbone. Parmi ces dernières, l'énergie éolienne joue un rôle majeur, représentant 14 % de la production électrique totale, tandis que l'énergie solaire contribue à environ 3 %. Malgré les avancées dans le développement de ces technologies vertes, l'Aruba a encore beaucoup à faire pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles, connues pour leurs impacts environnementaux négatifs tels que le changement climatique et la pollution de l'air.
Pour accroître sa production d'électricité bas carbone, l'Aruba pourrait développer davantage son secteur éolien, qui joue déjà un rôle significatif dans le mix énergétique. En regardant d'autres pays ayant réussi une transition énergétique similaire, le Danemark, où l'énergie éolienne représente 52 % de la production d'électricité, est un exemple probant à suivre. De plus, les expériences de pays similaires comme Chypre, qui tire environ 19 % de son électricité de l'énergie solaire, montrent que l'expansion solaire est aussi une piste viable. En s'inspirant de ces modèles, l'Aruba pourrait renforcer ses infrastructures éoliennes et solaires pour diminuer significativement sa dépendance aux énergies fossiles, tout en soutenant une croissance verte et durable.
L'évolution de la production d'électricité bas carbone à Aruba est visible depuis 2009, lorsque l'énergie éolienne a d'abord commencé à y jouer un rôle. En 2010, il y a eu une première augmentation notable, avec une production éolienne augmentant de 0,1 TWh. Cependant, les années suivantes n'ont montré aucune croissance enférécente, tant pour l'éolien que pour le solaire jusqu'en 2021. Cette période de stagnation indique un besoin urgent de nouvelles politiques et d'investissements pour dynamiser le développement des énergies bas carbone. D'autres pays ont pu surpasser de tels défis grâce à des investissements continus et à long terme, soulignant l'importance de l'engagement stratégique pour un développement durable et techniquement innovant.