En 2022, la consommation d'électricité au Cap-Vert se reposait fortement sur l'énergie fossile, qui représentait environ 84 % de l'approvisionnement total. Les sources d'énergie bas carbone contribuaient à hauteur de 16 % de l'électricité totale, avec l'éolien générant près de 14 % et le solaire environ 2 %, tandis que d'autres sources bas carbone étaient pratiquement absentes. Cette situation met en évidence la dépendance persistante du Cap-Vert aux énergies fossiles, avec seulement une proportion modeste de l'électricité provenant de sources plus propres, contribuant ainsi de façon faible mais notable à la réduction des émissions de carbone.
Pour augmenter la génération d'électricité bas carbone, le Cap-Vert pourrait tirer parti de son potentiel éolien existant, en s'inspirant des succès observés dans des pays comme le Danemark, où l'éolien représente près de 60 % de l'électricité. L'expansion de l'éolien pourrait être essentielle pour répondre aux besoins énergétiques futurs en réduisant davantage l'empreinte carbone. Le Cap-Vert pourrait également regarder vers d'autres pays insulaires ou à climat ensoleillé, comme l'Uruguay, où l'éolien atteint 36 %, ou la Grèce et le Chili avec respectivement environ 22 % et 21 % d'électricité générée par le solaire, pour explorer des avenues de diversification énergétique vers le solaire et d'autres technologies bas carbone.
L'histoire de la production d'électricité bas carbone au Cap-Vert montre une stagnation impressionnante jusqu'à récemment. De 2000 à 2020, il n'y a eu aucune augmentation significative dans la production d'électricité éolienne, tandis que la contribution solaire est restée nulle pendant cette période. Cette absence de développement souligne un retard dans l'adoption de technologies propres, pouvant maintenant commencer à être comblé par des initiatives visant à favoriser l'éolien et le solaire, capitalisant sur les ressources naturelles disponibles au Cap-Vert.