En 2022, la consommation d'électricité au Turkménistan était presque entièrement dépendante de l'énergie fossile, avec une part de 99,97 %. Cela signifie qu'il y avait pratiquement aucune électricité provenant de sources d'énergie bas carbone dans le mix énergétique du pays. Cette dépendance écrasante aux combustibles fossiles soulève des inquiétudes concernant l'impact sur l'environnement et la contribution aux émissions de gaz à effet de serre. Le manque de diversité dans le mix énergétique souligne une opportunité manquée d'exploiter les potentiels de l'énergie solaire, éolienne ou nucléaire pour un avenir énergétique plus propre et durable.
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, le Turkménistan pourrait s'inspirer du succès de pays qui ont intégré des proportions significatives d'énergie éolienne ou nucléaire. Par exemple, la France, la Slovaquie et l'Ukraine tirent respectivement 68%, 60% et 55% de leur électricité de l'énergie nucléaire, ce qui indique une forte capacité à réduire la dépendance aux énergies fossiles par le biais de centrales nucléaires. Dans le cas des énergies éoliennes, le Danemark et l'Irlande ont fait d'importants investissements pour atteindre une part de 59% et 33% respectivement. Le Turkménistan pourrait tirer parti de son environnement géographique pour développer l'énergie solaire, comme l'ont fait des pays avec un climat similaire comme la Grèce (22%) et Chypre (19%). Ces exemples montrent qu'avec une vision stratégique et des investissements ciblés, il est possible de réformer et de diversifier le secteur électrique tout en promouvant un environnement plus propre.
Historiquement, le Turkménistan n’a montré aucun changement significatif dans la production d'électricité bas carbone. Depuis les années 1990 jusqu'à la dernière décennie, il n'y a eu aucun développement notable dans les secteurs de l'énergie hydraulique ou solaire, avec une croissance nulle dans ces domaines. Cette stagnation a persisté tout au long des années 2000 et jusqu'en 2021. L'absence de progression dans l'exploitation des sources d'énergie bas carbone est critique, surtout à une époque où le monde s'efforce d'intégrer plus d'énergies propres et durables dans les systèmes électriques. Pour le Turkménistan, cela signifie qu'il y a un retard à rattraper et un potentiel d'innovation substantiel pour réduire progressivement la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles.