En 2022, la consommation d'électricité en Irak était majoritairement dominée par l'énergie fossile, avec plus de 94% de la production d'électricité provenant de ces sources, dont près de 67% uniquement à partir du gaz. Les énergies bas carbone représentaient une part très faible, soit près de 2,3% de la production totale, se concentrant principalement dans l'énergie hydraulique, qui constituait un peu plus de 2% de cette production. Les imports nets ont contribué à environ 3% de la consommation d'électricité. Cela montre une dépendance considérable aux sources d'énergie fossiles, posant des défis environnementaux et climatiques importants pour le pays.
Pour accroître la production d'électricité bas carbone, l'Irak pourrait s'inspirer de pays ayant réussi à intégrer des sources d'énergie propres dans leur mix énergétique. Par exemple, la France et la Slovaquie génèrent respectivement 67% et 60% de leur électricité à travers l'énergie nucléaire. Cela souligne l'importance de développer l'énergie nucléaire comme une option viable. Par ailleurs, des pays comme l'Uruguay ont réussi à exploiter le potentiel de l'énergie éolienne, représentant 36% de leur production d'électricité. En diversifiant ses sources d'énergie avec du nucléaire, de l'éolien et du solaire, l'Irak pourrait réduire sa dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles tout en diminuant son empreinte carbone.
L'histoire de la production d'électricité bas carbone en Irak montre des fluctuations notables dans l'énergie hydraulique. Dans les années 1980, en particulier 1987, il y avait une légère augmentation de 2 TWh. Cependant, au début des années 1990, il y a eu un déclin, avec une baisse de près de 1,7 TWh en 1991. Malgré certaines augmentations comme en 2005 où la production a bondi de 5,5 TWh, les années suivantes ont été marquées par des baisses successives, notamment en 2008 (-2,3 TWh). Dans les années 2010, une croissance limitée s'est observée en 2019 avec une hausse de 3,1 TWh, mais la tendance générale reste fragile. Ces variations soulignent l'importance pour l'Irak d'investir dans des technologies bas carbone plus stables et fiables, comme l'énergie nucléaire et les énergies solaire et éolienne.