En 2022, la consommation d'électricité en Guyane française repose en grande partie sur des sources d'énergie bas carbone, représentant plus de 70 % de l'électricité totale. Parmi ces sources, l'énergie hydraulique prédomine avec environ 60 % de la production totale. Les autres contributions aux énergies bas carbone comprennent l'énergie solaire et les bio-carburants, chacun représentant un peu plus de 5 %. Cependant, l'énergie fossile reste une part importante, fournissant un peu moins de 30 % de l'électricité. Ce mélange énergétique montre un engagement fort envers les énergies bas carbone, même si la dépendance aux sources fossiles persiste.
Pour augmenter la production d'électricité d'origine bas carbone, la Guyane française pourrait s'inspirer des réussites de plusieurs pays dans ce domaine. Bien que la Guyane n'ait actuellement pas de production nucléaire, le recours à l'énergie nucléaire pourrait être une option à envisager, comme l'illustrent des pays comme la France, avec une part de 68 % de son électricité provenant du nucléaire. Toutefois, si le nucléaire n'est pas actuellement envisageable en Guyane, l'augmentation de l'énergie solaire pourrait s'avérer bénéfique, à l'instar du Liban qui tire plus de 30 % de son électricité de l'énergie solaire. Le développement des énergies éoliennes pourrait également être exploré, en s'inspirant du Danemark, où cette source atteint plus de 50 % de l'électricité totale.
Historiquement, la Guyane française a vu des variations modestes dans sa production d'électricité d'origine bas carbone, dominée par l'énergie hydraulique. Depuis le début du 21ème siècle, la production d'hydroélectricité a enregistré de légères fluctuations, sans changements significatifs de capacité ou d'infrastructure. A partir de 2011, l'énergie solaire a commencé à être introduite dans le mix énergétique, représentant un ajout substantiel aux efforts de diversification. Le bio-carburant a également été reconnu en 2021 comme une composante mineure mais importante de l'électricité bas carbone. Dans l'ensemble, le passé de la Guyane française montre des progrès vers des énergies plus propres, bien que des actions plus audacieuses soient nécessaires pour maximiser le potentiel bas carbone et réduire davantage la dépendance aux énergies fossiles.