En 2021, la consommation d'électricité en Guyane française a montré une prédominance claire des sources d'énergie bas carbone, représentant plus de la moitié du mix énergétique global. L'énergie hydraulique est le pilier majeur dans ce secteur, assurant environ 58% de l'électricité, tandis que les bio-carburants et le solaire contribuent chacun à environ 5%. Cependant, près d'un tiers de l'électricité provient encore de sources fossiles, soulignant un besoin évident de transition vers des alternatives plus propres pour minimiser l'impact sur le climat et réduire la pollution de l'air.
Pour accroître la part d'électricité bas carbone, la Guyane française pourrait tirer des leçons de pays ayant réussi cette transition. L'énergie nucléaire pourrait être considérée comme une option viable, comme le montre la France, où elle assure 68% de l'électricité. Pour les parcs éoliens, le Danemark prouve leur efficacité, produisant 59% de son électricité grâce au vent. De plus, l'énergie solaire a été renforcée dans des pays comme la Grèce et le Chili avec plus de 20% de leur électricité provenant de cette source. La Guyane, avec son potentiel solaire, pourrait imiter ces approches pour renforcer sa capacité de production d'électricité bas carbone.
Historiquement, l'électricité bas carbone en Guyane française a surtout misé sur l'hydraulique, avec des variations modestes dans la production au cours des deux dernières décennies. Les premières années des années 2000 ont vu de légères fluctuations, avec quelques baisses notables en 2003, 2007 et 2009, mais globalement, l'énergie hydraulique a maintenu sa place dominante. À partir de 2010, l'incorporation de l'énergie solaire a commencé, mais sans bouleverser le paysage énergétique local. Malgré ces évolutions, la contribution totale des énergies bas carbone reste largement dominée par l'hydraulique, ce qui indique des opportunités non encore exploitées pour diversifier davantage le mix énergétique avec davantage de solaire et potentiellement d'énergie éolienne ou même nucléaire.