En 2024, la Géorgie atteint un jalon notable en matière de production d'électricité, avec plus de 80 % de son électricité provenant de sources d'énergies bas carbone. Cette réalisation remarquable est principalement due à l'énergie hydraulique, qui représente à elle seule près de 80 % de l'électricité du pays. Alors que seulement environ 20 % de l'électricité est encore produite à partir de sources d'énergies fossiles, principalement à partir du gaz, la Géorgie se place en position favorable pour réduire davantage sa dépendance aux énergies fossiles. Néanmoins, afin de relever les défis futurs, notamment l'électrification des secteurs du transport, du chauffage et de l'industrie, des mesures audacieuses seront nécessaires pour augmenter considérablement la disponibilité d'électricité propre et durable.
Pour soutenir cette transition, la Géorgie devrait envisager d'élargir son portefeuille d'énergies bas carbone par l'intégration accrue de sources comme l'éolien et le solaire. Le pays pourrait bénéficier de l'investissement dans des parcs solaires et éoliens, en particulier dans les zones qui offrent les conditions géographiques et climatiques favorables. De plus, la construction de centrales nucléaires pourrait offrir une solution stable et à long terme pour garantir un approvisionnement électrique fiable et respectueux de l'environnement. Ces efforts combinés permettront non seulement de couvrir les besoins continus en électricité, mais aussi de renforcer la sécurité énergétique du pays tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
En remontant l'historique de l'énergie hydraulique en Géorgie, on constate que les années 1990 et le début des années 2000 ont été marqués par une certaine instabilité, avec des diminutions significatives, notamment en 1992 et 1995, où l'on observe une baisse de 0,9 et 1,6 TWh respectivement. Cependant, une dynamique positive semble émerger à partir de 2002. Au cours de la décennie 2010, des fluctuations sont observées, mais les récentes hausses en 2021 et des dernières années témoignent de la résilience et des efforts de récupération, avec une augmentation notable de 1,9 TWh en 2021 et de 0,5 TWh en 2024. Cet historique souligne l'importance de la progression continue et de l'investissement dans les infrastructures de production pour maximiser la capacité existante et explorer de nouvelles opportunités de production d'énergie propre.