En 2023, la consommation d'électricité au Libéria est un défi majeur, avec une production totale d'électricité par habitant bien inférieure à la moyenne mondiale de 3813 watts par personne. La production d'électricité au Libéria repose principalement sur l'énergie fossile, couvrant une large partie de ses besoins, tandis que la contribution de l'énergie bas carbone, notamment l'énergie hydraulique, est limitée à presque rien. Cela affecte la population, entraînant un accès limité à l'électricité et impactant négativement le développement économique et le bien-être social. Les faibles niveaux de production d'électricité ralentissent le progrès et l'industrialisation, et accentuent les inégalités en matière d'accès.
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, le Libéria pourrait s'inspirer de pays ayant réussi à diversifier leur production électrique en se tournant vers des sources propres. Par exemple, la Chine et l'Inde ont investi massivement dans l'énergie solaire et éolienne, respectivement, ce qui a significativement augmenté leur capacité de production. Étant donné que le Libéria partage des aspects économiques et climatiques similaires avec certains de ces pays, il pourrait tirer parti des ressources naturelles disponibles, comme le vent et le soleil, pour générer une électricité plus propre. En parallèle, explorer l'option nucléaire, comme le font des économies dynamiques telles que la France ou la Chine, pourrait constituer une stratégie efficace pour renforcer les infrastructures énergétiques libériennes tout en diminuant sa dépendance aux combustibles fossiles nuisibles pour le climat.
Historiquement, le Libéria a connu de faibles variations dans sa production d'électricité bas carbone. Dans les années 1980, la production d'énergie hydraulique n'a connu aucune croissance significative, à l'exception d'une légère baisse en 1984 suivie d'une petite reprise en 1985. Après une longue période d'inactivité, la production a légèrement augmenté en 2018 avec un ajout de 0,1 TWh, mais s'est ensuite stabilisée sans autre croissance de 2019 à 2023. Cette stagnation souligne la nécessité d'une stratégie audacieuse et proactive pour développer l'infrastructure énergétique bas carbone du pays, en s'inspirant des modèles réussis à l'échelle mondiale.