Au cours de la période allant de juin 2024 à mai 2025, la consommation d'électricité en Géorgie (États-Unis) a révélé une prédominance de l'énergie fossile ainsi qu'une contribution importante de l'énergie bas carbone. Plus de la moitié de l'électricité provient de sources fossiles, avec le gaz couvrant environ 37% et le charbon contribuant à 12%. En ce qui concerne l'énergie bas carbone, elle représente près de 42% de la consommation, la majorité étant générée grâce à l'énergie nucléaire à hauteur de 31%. Les importations nettes fournissent un peu plus de 9% de l'électricité, alors que les contributions du solaire, des bio-carburants et de l'hydraulique sont respectivement de 6%, 3%, et 1%. Le paysage énergétique de la Géorgie montre ainsi un besoin pressant de renforcer davantage la part des sources bas carbone.
L'électricité augmente-t-elle en Géorgie (US) ?
Quant à la croissance de la consommation d'électricité, la Géorgie semble avoir stagné par rapport à son pic historique de 2005, avec une baisse de la consommation totale d'électricité par personne à 13 946 kWh en 2025, contre un record de 15 598 kWh en 2005. Cependant, en termes de génération d'électricité bas carbone, il y a une note positive. La production a atteint 5832 kWh par personne, dépassant légèrement le record de l'année précédente en 2024. Bien que la consommation globale d'électricité ne soit pas à des niveaux records, les petites augmentations dans le secteur bas carbone montrent une tendance prometteuse qui mérite d'être amplifiée pour réduire davantage la dépendance aux combustibles fossiles.
Suggestions
Pour accélérer la transition vers une électricité bas carbone, la Géorgie a l'opportunité de tirer parti de ses capacités nucléaires existantes, qui représentent déjà une part significative de l'approvisionnement. Inspirée par des pays comme la France ou la Slovaquie, qui génèrent respectivement 69% et 64% de leur électricité grâce au nucléaire, la Géorgie pourrait augmenter son utilisation de cette source d'énergie propre et fiable. Par ailleurs, l'expansion de l'énergie solaire, comme l'ont réalisé le Liban et la Grèce avec des contributions solaires de 31% et 26%, pourrait également renforcer la transition de la Géorgie vers une électricité plus verte. En combinant un renforcement du nucléaire avec un développement accru de l'énergie solaire, la Géorgie peut non seulement diminuer sa dépendance aux énergies fossiles, mais aussi répondre à la croissance future de la demande d'électricité.
Histoire
L'histoire récente de l'électricité bas carbone en Géorgie montre un parcours fascinant. À la fin des années 2000 et au début des années 2010, l'énergie nucléaire a subi des fluctuations, avec une baisse marquée en 2005 suivie de reprises progressives, notamment avec des augmentations significatives de 1.8 TWh en 2010 et un bond impressionnant de 10.6 TWh en 2024. En parallèle, l'énergie solaire a émergé comme une force montante, avec des augmentations notables de la production, notamment une hausse de 2.1 TWh en 2022. Ces reprises et développements dans la production d'électricité bas carbone suggèrent un potentiel inexploité en Géorgie, justifiant la nécessité de poursuivre les efforts en faveur de l'augmentation des capacités nucléaires et solaires pour un avenir énergétique durable.