Entre juin 2024 et mai 2025, la Géorgie (États-Unis) s'appuie principalement sur l'énergie fossile pour sa production d'électricité, avec presque la moitié de cette production provenant de ce type d'énergie. Le gaz naturel joue un rôle majeur dans ce mix avec plus d'un tiers, suivi par le charbon qui constitue environ 12% de la production totale. En parallèle, les sources d'énergie bas carbone, qui incluent le nucléaire, l'énergie solaire, les bio-carburants et l'énergie hydraulique, comptent pour environ 42% de l'électricité produite. Le nucléaire est le principal contributeur bas carbone, équivalant à presque un tiers de la production totale. Les autres sources bas carbone, comme le solaire (environ 6 %), les bio-carburants (plus de 3%), et l'hydroélectrique (près de 1 %), jouent des rôles moindres. Enfin, les imports nets contribuent également à près de 9 %.
L'électricité augmente-t-elle en Géorgie (US) ?
Malgré ces efforts, la consommation totale d'électricité par personne en Géorgie atteint actuellement 13,946 kWh, soit une baisse significative par rapport au pic de 2005 de 15,598 kWh par personne. Cela indique une diminution de la croissance de l'électricité en termes de consommation totale. En revanche, la production d'électricité bas carbone montre une évolution positive avec 5,832 kWh par personne atteints en 2025, un léger accroissement par rapport au record précédent de 2024. Cependant, ces progrès dans la production bas carbone ne compensent pas pleinement la baisse de la consommation totale d'électricité, signalant une période difficile pour l'équilibre énergétique de l'État.
Suggestions
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, la Géorgie pourrait envisager d'étendre davantage son infrastructure nucléaire, qui représente déjà une part significative de son mix énergétique. Il serait également sage pour l'État de tirer des leçons des réussites d'autres régions. Par exemple, la France et la Slovaquie ont atteint des proportions impressionnantes de leur production électrique grâce à l'énergie nucléaire, à hauteur de 69% et 64% respectivement. Parallèlement, l'État pourrait s'inspirer du Liban et du Nevada, où le solaire représente plus de 30% et près de 30% de la production électrique. En s'associant à leur potentiel solaire et nucléaire, la Géorgie pourrait réduire encore plus sa dépendance aux énergies fossiles et adopter un avenir énergétique plus durable.
Histoire
Historiquement, la production d'électricité bas carbone en Géorgie a connu des hauts et des bas. Au milieu des années 2000, notamment entre 2005 et 2010, nous avons assisté à des variations notables. Par exemple, 2005 et 2011 ont vu des baisses dans la production nucléaire, tandis que d'autres années comme 2010 et 2012 ont montré une augmentation positive. D'un autre côté, l'énergie solaire a commencé à gagner en importance à partir de 2017 avec des contributions annuelles continues et croissantes, culminant avec de fortes augmentations entre 2020 et 2025. Globalement, malgré des défis certains, la technologie solaire et nucléaire continue de jouer un rôle central dans la transition énergétique de l'État. Avec une approche proactive, la Géorgie pourrait amplifier ces tendances positives.