En 2022, la consommation d'électricité à Kiribati se caractérise par une dépendance marquée envers les énergies fossiles, principalement le fioul, avec une présence presque inexistante d'énergies bas carbone comme l'éolien ou le solaire. Ceci fait que la consommation moyenne par personne reste considérablement inférieure à la moyenne mondiale de 3606 watts par habitant. La production très limitée d'électricité a des effets notables, tels que des contraintes sur le développement économique, car l'accès fiable et abordable à l'électricité est crucial pour l'agriculture, la santé publique, et l'éducation, entre autres.
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, Kiribati peut s'inspirer des succès de pays comme l'Australie et le Viêt Nam qui ont vu des croissances respectives dans le solaire et l'éolien. Par ailleurs, la Chine et l'Inde ont démontré que des investissements substantiels dans le solaire peuvent entraîner des gains significatifs en termes de durabilité et de réduction des émissions. Kiribati devrait également envisager de développer l'infrastructure nécessaire pour capter l'énergie solaire, une ressource abondante dans la région, et pourrait même considérer l'intégration du nucléaire sur le long terme.
Historiquement, Kiribati n'a pas connu de fluctuations significatives en matière de génération d'électricité bas carbone avant la fin du 21ème siècle, car l'accent a largement été mis sur l'importation d'énergies fossiles. Cependant, les dernières années ont vu de petits pas vers l'adoption des technologies solaires et éoliennes. Ce changement est crucial pour progresser vers un avenir énergétique plus propre et soutenable, en diminuant la dépendance envers les combustibles fossiles qui contribuent au changement climatique et à la pollution de l'air.