En 2022, la consommation d'électricité en République du Congo (Congo-Brazzaville) est largement dominée par les énergies fossiles, représentant plus des trois quarts de l'électricité produite, principalement à partir de gaz naturel, qui à lui seul représente plus de 70 % de la production totale. Les sources d'énergie bas carbone, en revanche, contribuent à un peu plus d'un cinquième de la production totale d'électricité, principalement grâce à l'énergie hydraulique. Ainsi, bien que l'énergie bas carbone joue un rôle non négligeable, le pays reste largement dépendant des sources fossiles, ce qui pose des défis en termes de durabilité environnementale et de l'impact sur le climat.
Pour augmenter la part de l'électricité bas carbone, le Congo-Brazzaville pourrait tirer des leçons de pays comparables qui ont réussi à diversifier leur mix énergétique. Par exemple, l'Uruguay a su ne produire plus d'un tiers de son électricité à partir de l'énergie éolienne. Cela suggère que le Congo pourrait investir dans des infrastructures éoliennes et solaires qui, combinées aux riches ressources hydrauliques existantes, pourraient réduire la dépendance aux énergies fossiles. En outre, bien que le nucléaire ne soit pas encore développé au Congo, s'inspirer des expériences significatives de pays comme la France et la Slovaquie, qui produisent une majeure partie de leur électricité de manière bas carbone grâce au nucléaire, pourrait être une stratégie intéressante pour le futur.
Historiquement, l'énergie bas carbone au Congo-Brazzaville dépend presque exclusivement de l'hydroélectricité. Dans les années 1980, la production était relativement stable avec une augmentation marginale. Cependant, dans les années 1990, il y a eu des fluctuations, y compris des années de baisse comme en 1992 et 1993. Depuis le début des années 2000, la production d'énergie hydraulique a connu une croissance plus significative, avec des hausses notables en 2010 et surtout en 2011. Malgré quelques baisses, comme en 2019, l'énergie hydraulique reste une composante cruciale du mix énergétique du pays. Accroître cette capacité et explorer de nouvelles voies bas carbone permettront de construire un système énergétique plus durable et respectueux de l'environnement.