En 2022, la consommation d'électricité au Congo-Brazzaville présente une nette dominance des sources d'énergie fossile. Plus des trois quarts de l'électricité proviennent de sources fossiles, avec le gaz représentant à lui seul presque les trois quarts. En revanche, la part de l'électricité provenant des sources d'énergie bas carbone est d'un peu plus de 22%, entièrement attribuée à l'énergie hydraulique. Cette dépendance majoritaire à l'énergie fossile souligne un besoin urgent de transition énergétique vers des alternatives plus propres pour réduire les impacts négatifs sur le climat et diminuer la pollution de l'air.
Pour accroître la production d'électricité d'origine bas carbone, le Congo-Brazzaville pourrait tirer des leçons des succès d'autres pays. Par exemple, on observe que des pays tels que le Danemark et l'Uruguay ont réalisé une part significative de leur électricité à partir de l'éolien, avec respectivement 59% et 36%. Adopter des technologies similaires d'énergie éolienne pourrait favoriser une transition énergétique durable. De plus, en Europe, plusieurs pays, y compris la France et la Bulgarie, ont réussi à augmenter leur production d'électricité bas carbone grâce au nucléaire. Ainsi, le développement de cette technologie pourrait également faire progresser la production d'électricité propre au Congo-Brazzaville.
Historiquement, le Congo-Brazzaville a enregistré des variations dans la génération d'électricité bas carbone, principalement à partir de l'énergie hydraulique. Dans les années 1980 et 1990, la production a connu une légère augmentation, marquée par des améliorations de 0,1 TWh presque chaque année, avec quelques baisses occasionnelles. Au début des années 2000, la tendance a varié, culminant en 2011 avec une hausse notable de 0,4 TWh, suivie d'une augmentation en 2012. En 2019, la production hydraulique a connu une chute significative de 0,4 TWh, soulignant l'importance faible mais fluctuante de l'hydroélectricité dans le mix énergétique du pays. Une stabilisation et une expansion de l'infrastructure existante pourraient garantir une part plus stable de l'énergie bas carbone à l'avenir.