Actuellement, la consommation d'électricité au Koweït repose entièrement sur l'énergie fossile, avec une domination du gaz qui constitue un peu plus de la moitié des ressources énergétiques utilisées, soit environ 58%. De mai 2023 à avril 2024, la dépendance aux sources d'énergie fossile reste inchangée, indiquant une absence complète d'énergie électrique provenant de sources bas carbone telles que le solaire, l'éolien ou le nucléaire. Cela signifie que le Koweït émet inévitablement une quantité importante de CO2, contribuant ainsi aux changements climatiques et aux problèmes de pollution de l'air. La transition vers des sources d'énergie plus durables est essentielle pour réduire l'empreinte carbone du pays et pour participer au mouvement mondial vers un avenir énergétique plus propre.
Pour accroître la production d'électricité bas carbone, le Koweït peut tirer des leçons des réussites d'autres pays. Par exemple, la France et l'Ukraine ont misé sur le nucléaire, générant respectivement environ deux tiers et un peu plus de la moitié de leur électricité grâce à cette source. Ces exemples illustrent comment le développement de l'énergie nucléaire peut répondre efficacement à la demande énergétique tout en minimisant les émissions de carbone. De même, des pays comme le Danemark et l'Uruguay montrent le potentiel de l'énergie éolienne, produisant environ 60% et 36% de leur électricité grâce au vent. Inspiré par ces modèles, le Koweït pourrait diversifier ses sources d'énergie en investissant dans ces technologies fiables et éprouvées pour gérer efficacement ses ressources naturelles.
En examinant l'historique de l'électricité bas carbone au Koweït, on observe une stagnation notable. Depuis le début des années 2010, aucune progression n'a été enregistrée dans le développement de l'éolien ou du solaire, malgré une légère augmentation de 0,1 TWh de la production solaire en 2019 et 2020. Depuis 2021, ces contributions sont restées inchangées, soulignant un manque d'investissement et de volonté politique pour développer une infrastructure bas carbone. Afin de rattraper le retard par rapport à d'autres pays, le Koweït doit saisir ces occasions d'innovation dans le secteur de l'électricité pour devenir un leader régional dans l'énergie propre.