En 2022, le paysage de la consommation d'électricité au Lesotho est dominé par l'énergie bas carbone, principalement sous forme d'énergie hydraulique. Environ 54% de l'électricité consommée provient de ressources hydrauliques proprement dites, ce qui souligne l'engagement du pays envers des sources d'énergie propres et respectueuses de l'environnement. Cependant, près de 46% de l'électricité est importée, une indication que le pays dépend largement des imports pour combler ses besoins énergétiques restants. Cette reliance significative sur les imports présente une opportunité pour le Lesotho d'améliorer son autonomie énergétique et de réduire la dépendance envers les sources d'énergie fossile qu'il pourrait importer indirectement.
Pour augmenter la génération d'électricité bas carbone, le Lesotho pourrait s'inspirer de pays ayant réussi à déployer efficacement des sources d'énergie propres. Par exemple, le Danemark utilise l'énergie éolienne pour produire 61% de son électricité, tandis que l'Irlande atteint 34% avec cette même technologie. Ces exemples montrent qu'un développement accru de l'énergie éolienne pourrait être bénéfique pour le Lesotho. En plus, en observant la capacité du Yémen à générer 20% de son électricité à partir de l'énergie solaire, le Lesotho peut également envisager l'expansion de l'énergie solaire, compte tenu de sa situation géographique favorable et de l'abondance de l'ensoleillement.
Historiquement, l'évolution de l'électricité bas carbone au Lesotho a principalement reposé sur l'énergie hydraulique. Un petit progrès a été constaté au début des années 2000 avec une augmentation de 0,1 à 0,2 TWh par an jusqu'en 2006. Après cela, la capacité de production a stagné avec parfois des baisses, notamment une réduction notable de 0,2 TWh en 2011. Depuis 2011, il semble y avoir peu d'évolution significative dans la production hydroélectrique. Cela souligne la nécessité pour le Lesotho de diversifier ses sources d'électricité bas carbone pour améliorer sa résilience énergétique et répondre aux nouvelles demandes tout en restant indépendant des fluctuations de production hydroélectrique.