En 2022, la consommation d’électricité à Hong Kong SAR Chine s’appuyait majoritairement sur des sources fossiles, avec environ 74 % de l'électricité générée à partir de ces énergies. Le gaz, représentant près de la moitié de cette portion, était la source fossile prédominante. Le charbon contribuait à près de 29 % de l'approvisionnement en électricité. En ce qui concerne les énergies bas carbone, les imports nets comptaient pour environ 26 % de l'électricité consommée, indiquant que Hong Kong SAR Chine n'a pas développé de manière significative ses propres capacités de production d'électricité propre.
Pour accroître la part de l'électricité bas carbone, Hong Kong pourrait s'inspirer des réussites de certains pays, notamment ceux qui bénéficient de ressources et conditions similaires. Par exemple, la France produit plus des deux tiers de son électricité grâce au nucléaire, une source stable et bas carbone, tandis que le Danemark produit plus de 60 % de son électricité grâce à l'éolien. Étant donné sa position géographique et sa densité urbaine, Hong Kong pourrait explorer l'option du nucléaire pour une production d'électricité fiable et durable, tout en considérant le développement de l'éolien grâce aux avancées technologiques qui augmentent son efficacité même dans les environnements urbains.
L'historique des énergies bas carbone à Hong Kong montre une progression quasi inexistante au fil des années. Depuis le début des années 2000, peu d'investissements ont été réalisés dans l'éolien et le solaire. En effet, entre 2006 et 2021, Hong Kong n’a guère produit d’électricité à partir de sources comme le vent, le solaire ou les bio-carburants, avec seulement un changement négligeable en bio-carburants en 2019. Ce manque d’initiative dans le développement d’énergies propres suggère une forte dépendance aux imports nets pour compenser une inadéquation domestique en production bas carbone, soulignant la nécessité urgente d'une stratégie énergétique qui inclut davantage l'énergie nucléaire, éolienne, et solaire.