En 2021, la consommation d'électricité en Algérie provient principalement de l'Énergie Fossile avec 76,63 TWh, dont une grande majorité présente sous forme de Gaz à hauteur de 75,3 TWh. Cela témoigne d'une dépendance marquée à l'égard des énergies fossiles pour la fourniture de l'électricité dans le pays. Comparée à la moyenne mondiale de 410 watts par personne, l'Algérie affiche un niveau de consommation d'électricité nettement inférieur. Ce faible niveau de consommation d'électricité peut se traduire par un accès limité à l'électricité pour un certain nombre de personnes et avoir un impact négatif sur le développement socio-économique du pays.
L'Algérie peut tirer des leçons précieuses des pays qui ont réussi à augmenter leur production d'énergie à faible teneur en carbone. Par exemple, la Chine, les États-Unis, la France, la Russie et le Canada ont réussi à générer une quantité significative d'électricité à partir de l'énergie nucléaire. En outre, la Chine, les États-Unis, l'Allemagne, l'Inde et le Royaume-Uni ont réussi à fournir une part importante de leur électricité à partir de l'éolien. Dans la même veine, la Chine, les États-Unis, l'Inde, le Japon et l'Australie ont réussi à tirer une grande quantité d'électricité de l'énergie solaire. L'Algérie, grâce à son ensoleillement abondant et ses vastes étendues de terres inhabitables, est particulièrement bien placée pour développer sa production d'électricité solaire.
En ce qui concerne l'histoire de la production d'électricité à faible teneur en carbone en Algérie, le tableau met en évidence le rôle limité mais persistant de l'hydroélectricité dans la production d'électricité du pays depuis les années 80. La production d'électricité à partir de l'hydroélectricité a connu une série de fluctuations minimes mais globalement, elle est restée relativement stable. Notamment, à partir de 2017, l'Algérie a commencé à s’appuyer sur l'énergie solaire pour sa production d'électricité, avec une légère hausse de 0,5 TWh en 2017 et de 0,2 TWh en 2021. C'est un pas en avant vers l'augmentation de la part des énergies à faible teneur en carbone dans son mix énergétique, bien que l'ampleur soit encore très modeste par rapport à son potentiel de production d'électricité à faible teneur en carbone.