Actuellement, la consommation d'électricité en Oman se compose entièrement d'énergie fossile, principalement du gaz. Cela signifie que, de mai 2023 à avril 2024, la production d'électricité en Oman repose de façon exclusive sur des sources non durables et à haute émission de CO2, ce qui contribue au changement climatique et à la pollution de l'air. L'absence totale d'énergie bas carbone, telle que le nucléaire, l'éolien ou le solaire, soulève des préoccupations importantes pour l'avenir énergétique du pays. Étant donné que l'utilisation du gaz représente l'intégralité de la production d'électricité, il est crucial qu'Oman diversifie sa production pour adopter des alternatives plus propres et durables.
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone en Oman, le pays pourrait s'inspirer des réussites de pays comme la France, où 67% de l'électricité provient du nucléaire. Des pays voisins tels que les Émirats Arabes Unis se tournent également vers le nucléaire, avec 20% de leur électricité provenant de cette source. L'intégration de l'éolien et du solaire pourrait aussi être bénéfique, comme le démontrent le Danemark, avec 59% de son électricité provenant de l'éolien, et l'Uruguay avec 36%. L'adoption d'une combinaison de nucléaire, éolien, et solaire pourrait non seulement réduire la dépendance aux combustibles fossiles mais aussi diversifier le mix énergétique d'Oman de manière durable.
L'histoire de l'électricité bas carbone en Oman, particulièrement solaire, montre un développement presque inexistant jusqu'à la fin des années 2010. Entre 2013 et 2019, la production d'électricité solaire est restée stagnante à zéro TWh. Ce n'est qu'en 2020 que le pays a commencé à observer une légère augmentation, avec 0,2 TWh d'électricité solaire, suivie de 0,1 TWh en 2021. Cependant, cette augmentation a été de courte durée puisque aucune croissance supplémentaire n'a été observée en 2022 et 2023. Cette histoire indique un potentiel non exploité pour Oman de transformer son système énergétique en intégrant significativement plus de sources bas carbone, en commençant par investir dans des infrastructures solaires et éoliennes, ainsi qu'en explorant la possibilité de développer des capacités nucléaires.