Au Royaume-Uni, la consommation d'électricité repose principalement sur l'énergie bas carbone, qui représente plus de la moitié de la production totale (57.3% pour être exact). Les énergies fossiles ne représentent qu'un peu plus d'un tiers de la consommation totale, avec une prédominance du gaz à 31.39%. Pour ce qui est des sources d'énergie bas carbone, l'éolien représente presque un tiers de la consommation totale, suivi de près par le nucléaire à 12.48% et les bio-carburants à 9.93%. Le solaire et l'hydraulique complètent la liste avec des parts respectives de 4.58% et 2.53% tandis que la part du charbon est proche de zéro, à seulement 1.27%.
Le Royaume-Uni peut favoriser une plus grande production d'électricité bas carbone en misant sur des technologies déjà importantes dans son mix énergétique, telles que l'éolien et le nucléaire. La France, par exemple, produit 66% de son électricité grâce à l'énergie nucléaire, un pourcentage impressionnant qui pourrait être un objectif à atteindre pour le Royaume-Uni. De plus, le Danemark et l'Uruguay produisent respectivement 59% et 40% de leur électricité à partir de l'éolien, prouvant ainsi que cette technologie peut constituer une part significative du mix énergétique d'un pays.
L'émergence de l'énergie bas carbone au Royaume-Uni a connu des hauts et des bas au fil du temps. Dans les années 1980, la production d'électricité nucléaire a augmentée régulièrement, avec une expansion notable de 10 TWh en 1984. Cependant, ce progrès a été suivie par une période de déclin dans les années 2000, avec une baisse de 10.1 TWh en 2000, 8.7 TWh en 2004, et 12.4 TWh en 2007. Plus récemment, le vent a été une source d'énergie bas carbone en expansion, avec une augmentation de 15.1 TWh en 2022. Malheureusement, en 2023, la production d'électricité nucléaire a de nouveau diminué de 10.7 TWh, soulignant la nécessité d'une approche plus stable pour le développement de l'énergie bas carbone dans le pays.