En 2023, l'état de la consommation d'électricité au Kenya se présentait ainsi : l'énergie bas carbone représentait 11,37 TWh, la géothermie 6,02 TWh, l'énergie hydraulique 2,68 TWh et l'éolien 2,01 TWh. En comparaison, l'énergie fossile ne produisait que 1,11 TWh. Ces chiffres montrent que l'énergie bas carbone représente plus de la moitié de la consommation totale d'électricité au Kenya, loin devant l'énergie fossile. Néanmoins, comparé à la moyenne mondiale de 410 watts par personne, le niveau de génération d'électricité reste faible au Kenya, ce qui peut avoir des conséquences sur le développement économique et l'accès à l'électricité pour tous.
Pour augmenter la génération d'électricité bas carbone, le Kenya pourrait envisager d'élargir ses installations d'énergie éolienne, qui produisent déjà une quantité importante d'électricité. S'inspirant de pays ayant réussi dans ce domaine, comme la Chine (964 TWh provenant de l'énergie éolienne), les États-Unis (425 TWh d'énergie éolienne) ou encore l'Allemagne (142 TWh d'énergie éolienne), le Kenya pourrait diversifier et renforcer ses sources d'énergie bas carbone.
Concernant l'historique de l'électricité bas carbone au Kenya, nous pouvons remarquer la prédominance de l'énergie hydraulique dans les dernières décennies du 20e siècle jusqu'au début du 21e siècle, avec des variations notables. Cependant, à partir de 2014, l'énergie géothermique commence à prendre une place importante avec 1,2 TWh générés, une tendance qui se confirme en 2015 avec 1,3 TWh. En 2019, l'éolien fait également son apparition avec 1,2 TWh générés. Ce tournant dans la diversification des sources d'énergie bas carbone peut être considéré comme une base solide pour le futur développement de l'électricité verte au Kenya.