En 2022, la consommation d'électricité à Macao SAR, Chine, était largement dominée par les imports nets, représentant plus de 90 % de l'approvisionnement en électricité. Les sources d'énergie fossile, principalement le gaz, composaient environ 9 % du mix électrique, avec le gaz représentant presque la moitié de cette part. Quant aux sources d'énergie bas carbone, elles contribuaient à une faible part, à peine plus de 3 %, constituées uniquement par les bio-carburants. Ce paysage énergétique montre une forte dépendance aux importations et une utilisation encore marginale des technologies bas carbone, ce qui suggère un potentiel d'amélioration significatif pour une transition énergétique plus propre.
Pour accroître la génération d'électricité bas carbone à Macao SAR, il serait stratégique de s'inspirer des pays qui ont réussi à intégrer une proportion élevée d'énergies propres dans leur mix électrique. Par exemple, la France et la Slovaquie tirent plus de la moitié de leur électricité de l'énergie nucléaire, tandis que le Danemark exploite admirablement bien l'énergie éolienne pour alimenter plus de la moitié de sa consommation électrique. Macao pourrait explorer le développement d'installations nucléaires à petite échelle ou des fermes éoliennes offshore, inspirée par le modèle danois du développement de l'éolien. Renforcer cette infrastructure permettrait d'atteindre un mix plus durable, en réduisant les émissions de carbone et la dépendance aux imports énergétiques.
Historiquement, depuis le début des années 2000, l'électricité produite à partir des bio-carburants à Macao n'a pas montré de tendance significative d'augmentation. Après une légère hausse en 2001 et 2003, la contribution de cette source est restée stagnante, voire en déclin, comme le montre une réduction notée en 2015. Cette stagnation souligne l'opportunité pour Macao d'explorer et d'investir dans des sources d'énergie plus robustes et durables, telles que l'énergie nucléaire, éolienne et solaire, qui ont prouvé leur efficacité dans d'autres régions à travers le monde. Ceux-ci pourraient potentiellement transformer le paysage énergétique et favoriser une production électrique à faibles émissions de carbone plus proactive.