Actuellement, la consommation d'électricité en Corée du Nord est principalement alimentée par l'énergie bas carbone et l'énergie fossile. Environ 58% de l'électricité provient de sources bas carbone, dominées par l'énergie hydraulique qui représente environ 57,5%. Le reste, soit environ 42%, provient principalement du charbon qui en constitue près de 40%. Cette forte dépendance vis-à-vis du charbon contribue à des niveaux élevés de pollution et de changement climatique, soulignant le besoin urgent de transitions vers des alternatives plus propres.
Pour augmenter la part de l'électricité bas carbone, la Corée du Nord peut s'inspirer de pays ayant réussi dans ces domaines. Par exemple, la France et la Slovaquie produisent respectivement environ 67% et 60% de leur électricité à partir de l'énergie nucléaire. De même, la Corée du Sud génère environ 31% de son électricité de manière nucléaire. Des pays comme ces derniers démontrent que le développement de l'infrastructure nucléaire peut considérablement augmenter la production d'électricité bas carbone. Par ailleurs, l'expansion de l'énergie éolienne, comme en Danemark où elle compte pour 61%, pourrait également être une voie prometteuse.
L'histoire de l'électricité bas carbone en Corée du Nord révèle des variations importantes dans l'utilisation de l'énergie hydraulique. Des augmentations de 1 à 2 TWh ont été observées dans les années 1980, mais les années 1990 ont vu des baisses conséquentes, culminant avec une diminution de 1,8 TWh en 1997. Depuis le début du 21ème siècle, la tendance est demeurée instable, avec quelques augmentations notables comme en 2016 (2,8 TWh) et 2021 (3,3 TWh), suivies de baisses significatives comme en 2022 (-3,3 TWh). Cette instabilité souligne le besoin de diversifier les sources d'énergie bas carbone pour garantir une production stable et suffisante d'électricité propre.