Actuellement, la consommation d'électricité dans les Territoires Palestiniens dépend largement des imports nets, représentant plus de la majorité à environ 88%. L'énergie fossile représente environ 9% de leur consommation totale d'électricité, tandis que l'énergie à base de carbone réduite — exclusivement solaire — est à environ 3%. Il est donc clair que la dépendance aux combustibles fossiles et aux importations est prépondérante, avec une transition vers des sources d'énergie propres qui est encore dans ses premiers pas.
Pour augmenter la production d'électricité à faible émission de carbone, les Territoires Palestiniens pourraient s'inspirer des succès de certains pays. Par exemple, le Danemark a atteint presque 60% de sa production d'électricité grâce au vent, tandis que la Grèce génère environ un cinquième de son électricité via le solaire. En collaboration avec des pays voisins tels que la Jordanie, qui produit 15% de son électricité à partir du solaire, les Territoires Palestiniens pourraient mettre en place des fermes solaires. L'expansion des énergies éoliennes et solaires, avec un éventuel regard sur l'énergie nucléaire comme l'ont fait des pays comme la France et l'Ukraine, pourrait aider à diversifier les sources d'énergie tout en réduisant les émissions de carbone.
En examinant l'historique des énergies à faible émission de carbone dans les Territoires Palestiniens, les données montrent que l'énergie solaire a commencé à se développer en 2019 avec une croissance de 0,1 TWh, suivi d'un ajout similaire en 2020, puis aucun changement les années suivantes. Cette stagnation indique un potentiel inexploité pour les énergies solaires. Les efforts devraient se concentrer sur la mise en place d'une infrastructure permettant de capitaliser sur le potentiel solaire existant, en vue de réduire la dépendance aux combustibles fossiles et aux imports. Une planification stratégique serait bénéfique pour mieux intégrer l'énergie propre dans le mix énergétique des Territoires Palestiniens.