Actuellement, la consommation d'électricité au Qatar repose entièrement sur des sources d'Énergie Fossile, plus précisément à 100% sur le Gaz. Cette dépendance complète sur une source de haute émission de carbone présente de nombreux défis en matière de durabilité environnementale et de résilience économique face aux fluctuations des prix des combustibles fossiles. Pendant la période couvrant d'août 2023 à juillet 2024, il est critique de noter que le Qatar n'a pris aucune initiative significative pour diversifier son portefeuille énergétique vers des alternatives plus propres. Cette situation pose des défis en termes de la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, deux aspects cruciaux à aborder pour aligner le pays avec les objectifs mondiaux de durabilité.
Pour augmenter la génération d'électricité à faible émission de carbone, le Qatar pourrait envisager d'adopter des stratégies similaires à celles de pays ayant réussi la transition énergétique, en particulier dans la région similaire ou sous des conditions climatiques similaires. Par exemple, les Émirats Arabes Unis, avec leur reliance croissante sur le Nucléaire pour environ 20% de leur électricité, démontrent un effort vers un portefeuille énergétique plus diversifié. En outre, le Qatar pourrait explorer l'exploitation de l'énergie Solaire, s'inspirant de pays comme le Chili et la Grèce, où l'énergie Solaire représente environ 22% de la production d'électricité. En s'appuyant sur ces modèles, le Qatar a l'occasion de juguler sa dépendance au Gaz et d'investir dans une infrastructure durable d'Énergie Bas Carbone.
Quant à l'histoire de l'Énergie Bas Carbone au Qatar, les dernières décennies n'ont montré que des avancées minimes vers une diversification énergétique. De 2011 à 2021, la contribution des Bio-carburants a été marginalement positive uniquement en 2013 avec une augmentation de 0,1 TWh, tandis que l'énergie Solaire n'a enregistré aucun progrès significatif durant cette période. Cette stagnation met en lumière un manque flagrant d'engagement dans le développement d'infrastructures pour les énergies propres, ce qui est d'autant plus notable alors même que la technologie et les connaissances dans le domaine ont progressé à l'échelle mondiale. Pour rattraper ce retard, un investissement stratégique dans le Nucléaire et l'énergie solaire pourrait doter le Qatar d'une base robuste pour une transition réussie vers une électricité plus propre à l'avenir.