En 2023, le Qatar consomme exclusivement de l'énergie électrique produite à partir de sources d'énergie fossiles, précisément le gaz. Il est clair que la nation ne génère pas d'électricité à partir de sources d'énergie à faible émission de carbone, comme le nucléaire, l'éolien ou le solaire. Ainsi, les efforts pour diminuer l'empreinte carbone du Qatar, qui découlent de sa consommation d'énergie, sont confrontés à des défis significatifs.
Pour augmenter la part de l'électricité à faible émission de carbone, le Qatar pourrait s'inspirer de pays qui ont réussi à le faire. Par exemple, la France et la Slovaquie tirent respectivement 66% et 61% de leur électricité du nucléaire. L'énergie éolienne est également une source d'énergie à faible émission de carbone, utilisée avec succès par le Danemark et l'Uruguay, qui produisent respectivement 59% et 40% de leur électricité à partir de cette source. Le Qatar pourrait envisager de développer des installations énergétiques similaires.
Quant à l'histoire de l'électricité à faible émission de carbone au Qatar, les données montrent qu'il y a eu peu ou pas de progression au cours de la dernière décennie. En 2013, une légère augmentation de l'utilisation des bio-carburants a été notée, avec une production de 0,1 TWh. Cependant, cela n'a pas été suivi d'autres augmentations significatives dans les années suivantes. Par ailleurs, la production d'électricité solaire est restée à zéro tout au long de la décennie. Cela suggère un manque d'engagement envers la transition vers des sources d'énergie à faible émission de carbone.