Électricité en Qatar en 2024
Actuellement, la consommation d'électricité au Qatar repose presque exclusivement sur les énergies fossiles, notamment le gaz, qui compte pour près de 100 % de l'électricité produite. Il y a une utilisation très limitée d'électricité bas carbone ou propre, quasiment nulle, ce qui signifie que les sources telles que le solaire ou le nucléaire sont pratiquement inexistantes dans le mix énergétique actuel du pays. Cette forte dépendance aux sources d'énergie fossile implique des conséquences significatives en termes d'impact environnemental, notamment en matière de changement climatique et de pollution de l'air. Le développement d'une production d'électricité plus propre pourrait aider à atténuer ces impacts et tirer profit des ressources naturelles abondantes du pays, comme le solaire.
L'électricité augmente-t-elle en Qatar ?
La consommation totale d'électricité au Qatar a augmenté, atteignant 19 593 kWh par personne en 2024, dépassant ainsi le précédent record établi en 2022 par 864 kWh. Cette progression indique une tendance positive vers une utilisation accrue de l'électricité, pourtant il est préoccupant de constater que la production d'électricité bas carbone a régressé. En 2024, la production d'électricité bas carbone est de 47 kWh par personne, soit une diminution par rapport au record de 54 kWh par personne de 2018. Cette réduction montre qu'un effort concerté est nécessaire pour encourager la croissance de sources d'électricité plus propres, afin de maintenir le rythme croissant de consommation énergétique tout en préservant l'environnement.
Suggestions
Pour accroître la génération d'électricité bas carbone, le Qatar peut tirer des enseignements de régions qui ont réussi dans ce domaine, en se concentrant particulièrement sur le développement de l'énergie solaire et nucléaire. Par exemple, des pays comme la France et la Slovaquie ont une part importante de leur électricité d'origine nucléaire, soit respectivement 69 % et 64 %. De même, les Émirats arabes unis génèrent 20 % de leur électricité de cette manière, ce qui démontre le potentiel de croissance dans une région similaire au Qatar. En ce qui concerne l'énergie solaire, le Liban produit 31 % de son électricité à partir de cette source, tandis que la Grèce et l'Australie en produisent 25 % et 20 % respectivement. Le Qatar pourrait ainsi s'inspirer de ces modèles pour diversifier son mix énergétique et réduire son empreinte carbone.
Histoire
L'histoire de la production d'électricité bas carbone au Qatar montre une stagnation préoccupante ces dernières années, essentiellement en ce qui concerne les bio-carburants et le solaire. Depuis 2011, presque aucune augmentation significative n'a été notée, hormis en 2013 où la génération à partir de bio-carburants a légèrement augmenté de 0,1 TWh. Cet historique souligne le manque d'initiatives proactives pour intégrer des sources d'énergie bas carbone, ce qui pourrait avoir de sévères implications à long terme si la tendance se maintient. Pour répondre à ces défis, il est crucial que le Qatar mette en œuvre des stratégies audacieuses et innovantes pour développer des infrastructures de production d'électricité plus propres et s'engage activement dans le virage énergétique vers le solaire et le nucléaire.
Electrification
Nous estimons le degré d'électrification en comparant les émissions d'électricité et d'énergie totale. En savoir plus sur la méthodologie.