Électricité en Iran en 2024
Actuellement, la consommation d'électricité en Iran s'appuie principalement sur des énergies fossiles, représentant plus de 90% de la génération totale. Près de 80% de l'électricité est générée à partir du gaz, tandis que l'énergie bas carbone n'atteint pas les 8%. Parmi les sources d'énergie bas carbone, l'hydroélectricité constitue environ 5,6% de l'électricité totale produite, suivie du nucléaire qui en représente environ 1,7%. Ce modèle de production montre une forte dépendance aux combustibles fossiles, ce qui soulève des préoccupations en matière de durabilité environnementale et de résilience face aux changements climatiques.
L'électricité augmente-t-elle en Iran ?
En examinant la croissance de la consommation d'électricité, on observe une légère augmentation pour l'année 2024, avec une consommation de 4245 kWh par personne, soit une hausse par rapport au précédent record de 4226 kWh par personne en 2023. Néanmoins, la production d'électricité bas carbone est en déclin, avec 335 kWh par personne en 2024, bien en dessous du sommet atteint en 2019 de 477 kWh par personne. Ce recul significatif dans l'électricité bas carbone est préoccupant, surtout dans un contexte mondial où la transition vers des sources d'énergie plus propres est cruciale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Suggestions
Pour accroître la production d'électricité bas carbone, l'Iran pourrait s'inspirer de pays comme la France et la Slovaquie, qui ont réussi à générer une part importante de leur électricité via l'énergie nucléaire, atteignant respectivement 68% et 62%. De plus, le potentiel du solaire ne doit pas être sous-estimé; des pays tels que le Liban ont déjà une part significative de leur électricité provenant du solaire, autour de 31%. En combinant ces approches, l'Iran pourrait non seulement réduire sa dépendance aux combustibles fossiles, mais aussi renforcer sa sécurité énergétique et contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Histoire
L'histoire de l'électricité bas carbone en Iran montre des périodes de variation significative, notamment avec l'énergie hydraulique. Dans les années 1990 et début 2000, les fluctuations de la production hydroélectrique ont été notables, avec des augmentations importantes comme en 1992 et 2006, mais aussi des déclins marqués en 1994 et 2008. Le nucléaire a montré un potentiel prometteur, avec des augmentations significatives en 2013 et 2016, bien que la baisse observée en 2021 signale la nécessité de renforcer ce secteur. La compréhension et l'analyse de ces tendances historiques sont essentielles pour formuler des stratégies efficaces visant à accroître l'électricité bas carbone.
Electrification
Nous estimons le degré d'électrification en comparant les émissions d'électricité et d'énergie totale. En savoir plus sur la méthodologie.