En 2024, la consommation d'électricité à New York se divise à peu près équitablement entre les sources d'énergie bas carbone, qui représentent un peu plus de la moitié, et l'énergie fossile qui représente près de la moitié du total. Le gaz constitue la quasi-totalité des sources fossiles avec près de 49 %. Parmi les sources bas carbone, l'énergie hydraulique domine avec plus de 21 %, suivie de près par le nucléaire qui génère autour de 21 %. Les contributions de l'éolien, du solaire et des bio-carburants restent modestes, totalisant près de 8 % ensemble. Cette répartition montre l'importance de renforcer les sources d'énergie clean à New York pour réduire encore plus l'empreinte fossile.
L'électricité augmente-t-elle en New York ?
Quant à la croissance de la consommation d'électricité, elle semble baisser si l'on compare les chiffres actuels de 2024 avec ceux de 2005. La consommation totale a baissé de 1050 kWh par personne, passant à 6628 kWh/personne. C'est un recul significatif dans un monde où l'électrification est cruciale pour un avenir propre. De plus, la production d'électricité bas carbone a également diminué depuis son sommet de 2019, en chutant de 892 kWh/personne, ce qui indique que New York doit prendre des mesures pour inverser cette tendance et accroître ses sources d'énergie green.
Suggestions
Pour augmenter la production bas carbone à New York, une meilleure utilisation du nucléaire pourrait être envisagée, suivant l'exemple des pays et états excelling dans ce domaine, comme la France et les États voisins tels que le New Hampshire et l'Illinois. En outre, l'augmentation des installations solaires pourrait s'inspirer des succès dans des régions telles que le Nevada et d'autres pays fortement investis dans le solaire comme le Liban. Une telle expansion non seulement répondrait aux besoins croissants en électricité mais contribuerait aussi à une société plus durable et plus écologique.
Histoire
Historiquement, la dynamique de l'électricité bas carbone à New York a connu plusieurs fluctuations. Dans le début des années 2000, il y a eu des augmentations significatives de l'énergie hydraulique et nucléaire en 2005 et en 2006, mais également des baisses notables par la suite, surtout en énergie nucléaire. Les années suivantes ont été marquées par des améliorations ponctuelles suivies de nouvelles baisses inquiétantes, notamment dans la dernière décennie avec une diminution constante du nucléaire à partir de 2020. Ces déclins répétitifs dans les sources bas carbone, en particulier dans le nucléaire, sont préoccupants pour un futur énergétique propre et nécessitent impérativement des actions correctives.