En 2022, la consommation d'électricité au Gabon se compose de diverses sources d'énergie. Près de la moitié de l'électricité, plus précisément 47 %, provient de sources fossiles avec le gaz représentant une grande partie à lui seul à environ 39 %. Du côté des sources d'énergie bas carbone, un peu plus d'un tiers de l'électricité est généré de manière propre, l'énergie hydraulique constituant l'essentiel de cette production avec presque 34 %. De plus, le pays dépend également fortement des imports nets, qui fournissent environ 18 % de l'électricité totale. Cette répartition montre que le Gabon a déjà une base significative d'électricité propre, mais il y a encore de la place pour réduire davantage sa dépendance aux énergies fossiles.
Pour augmenter la production d'électricité à partir de sources bas carbone, le Gabon pourrait tirer des enseignements de pays ayant réussi cette transition. Par exemple, l'Uruguay réussit à produire 36 % de son électricité à partir de l'éolien. Les pays européens comme la Grèce avec 22 % de leur production en solaire et le Maroc avec 15 % en éolien illustrent également le potentiel de ces sources d'énergie verte. En adoptant des stratégies similaires, le Gabon pourrait exploiter davantage ses ressources naturelles et climatiques pour développer des installations solaires et éoliennes, et ainsi accroître sa production d'électricité propre tout en réduisant encore sa dépendance aux combustibles fossiles.
Quant à l'histoire de l'électricité bas carbone au Gabon, les années 1980 ont été marquées par une hausse régulière mais limitée de la production d'énergie hydraulique avec de petites augmentations chaque année. Le développement a stagné pendant les années 1990, avant de connaître de légères fluctuations dans les années 2000, souvent marquées par des augmentations suivies de diminutions sporadiques. Depuis 2010, la hausse de la production d'énergie propre est restée modeste, avec quelques années de croissance entrecoupées de baisses ponctuelles. Cette historique reflète une progression lente mais continue, où l'accent pourrait être mis sur de nouvelles politiques et initiatives pour promouvoir un avenir encore plus vert.