En 2022, la consommation d'électricité aux Fidji a montré un équilibre intrigant entre les sources d'énergie bas carbone et les énergies fossiles. Plus de la moitié de l'électricité aux Fidji provenait de l'énergie bas carbone, avec l'hydroélectricité représentant la majeure partie, soit environ 55 %. Les bio-carburants contribuaient à une petite partie de la production d'électricité, avec près de 4 %. En revanche, environ 40 % de l'électricité ont été générés à partir de sources fossiles, soulignant une dépendance encore significative à ces énergies polluantes. Cette répartition montre clairement que bien que les énergies bas carbone dominent, il y a encore un potentiel à exploiter pour réduire davantage l'utilisation de l'énergie fossile et ainsi minimiser les impacts environnementaux négatifs liés aux émissions de carbone et à la pollution de l'air.
Pour augmenter la part de l'électricité bas carbone, les Fidji pourraient s’inspirer des succès des autres pays. Par exemple, le Danemark tire 59 % de son électricité de l'éolien, capturant efficacement son potentiel venteux. De même, l'Irlande et l'Uruguay utilisent chacun environ un tiers de leur électricité à partir de l'éolien. Les Fidji pourraient aussi investiguer le potentiel de l’énergie solaire, comme cela a été fait à Chypre et Chypre tire 19 % de son électricité de l'énergie solaire. L'augmentation de l'énergie éolienne et solaire pourrait offrir une avenue précieuse pour accroitre la production d'électricité propre et réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
Historiquement, la production d'électricité bas carbone aux Fidji s'est principalement articulée autour de l'énergie hydraulique, avec des augmentations notables à partir des années 1980. En 1984, une augmentation de 0,3 TWh a été observée, suivie d'une croissance modérée au cours des décennies suivantes. Les années 2000 ont vu l'introduction des bio-carburants, avec une légère hausse de l'électricité issue de cette source en 2000. Un certain nombre de petites fluctuations dans l'hydroélectricité ont été remarquées, particulièrement en 2003 et 2010 où une baisse de 0,1 TWh s'est produite. Cependant, dans les années 2010, il y a eu une revitalisation, manifestée par une augmentation de 0,1 TWh en 2018. Ces tendances soulignent une fluctuation générale mais un engagement vers les énergies bas carbone au cours des dernières décennies.