En 2022, la consommation d'électricité aux Émirats Arabes Unis repose encore largement sur des sources d'énergie fossile, avec plus de 80% provenant du gaz. Les énergies bas carbone représentent environ 18% de leur mix électrique. De cette part, l'énergie nucléaire constitue la majorité avec 13%, tandis que l'énergie solaire participe à hauteur d'environ 5%. Les Émirats Arabes Unis montrent un effort croissant vers les énergies propres, mais une majeure partie de leur production d'électricité reste tributaire des combustibles fossiles, ce qui a des impacts négatifs sur le climat et la qualité de l'air.
Pour augmenter leur production d'électricité à bas carbone, les Émirats Arabes Unis devraient se concentrer sur l'expansion de leurs infrastructures nucléaires existantes, étant donné leur déjà forte contribution au mix électrique. Ils peuvent s'inspirer de pays comme la France, où 65% de l'électricité provient du nucléaire, ou la Slovaquie avec 62%. Des exemples d'autres pays incluent l'Ukraine atteignant 55% de nucléaire, et la Finlande avec 41%. En parallèle, investir davantage dans l'éolien, comme le Danemark avec 53% ou l'Irlande avec 32%, peut également diversifier leur portefeuille d'énergies propres et réduire encore plus leur dépendance aux énergies fossiles.
L'historique des énergies bas carbone aux Émirats Arabes Unis montre une augmentation progressive depuis la dernière décennie. Jusqu'en 2012, la production solaire était inexistante, mais elle a commencé à croître légèrement à partir de 2013. Cette croissance s'est nettement accélérée en 2019 avec une augmentation de 2,4 TWh. Le tournant majeur est survenu en 2020 avec une montée en puissance du nucléaire, ajoutant 1,6 TWh cette année-là. En 2021, cette tendance s'est poursuivie avec une hausse spectaculaire de 8,9 TWh. En 2022, la production nucléaire a encore augmenté de 9,6 TWh tandis que le solaire a ajouté 1,5 TWh supplémentaires. Ces avancées montrent un engagement significatif et constant vers les énergies bas carbone.