Actuellement, l'Arménie génère plus de la moitié de son électricité à partir de sources d'énergie bas carbone, avec une part de 60%. Parmi ces sources propres, l'énergie nucléaire est la principale, représentant presque 30% de l'électricité totale du pays. L'énergie hydraulique contribue à environ 20%, et l'énergie solaire, bien qu'encore émergente, fournit près de 10% de l'électricité. En comparaison, les énergies fossiles, dominées par le gaz, couvrent environ 40% de la consommation électrique. Cette dépendance aux énergies fossiles a des conséquences négatives sur le climat et la santé publique, tandis que l'Arménie dispose encore de marges importantes pour exploiter davantage ses ressources en énergie propre.
Pour accroître la part de l'énergie bas carbone, l'Arménie pourrait songer à augmenter sa capacité nucléaire, compte tenu de son rôle majeur actuel. Le cas de la France, où 68% de l'électricité provient de l'énergie nucléaire, et de la Slovaquie avec 62%, démontre l'efficacité potentielle de cette approche. De plus, en regardant les succès solaires, l'exemple du Liban, où l'énergie solaire représente 31% de l'électricité, offre des leçons sur l'expansion des installations solaires. Ces initiatives aideraient l'Arménie à réduire encore plus ses émissions de carbone et à assurer un avenir énergétique durable.
Historiquement, l'Arménie a connu plusieurs fluctuations dans sa production d'électricité bas carbone. Dans les années 1990, l'énergie nucléaire a été instable, avec des augmentations notables en 1996 et 1999 mais aussi des baisses en 1997. L'énergie hydraulique, quant à elle, a varié tout au long des années, avec des augmentations significatives en 1992 et 1993 puis une baisse notable jusqu'en 2023. Ces variations montrent l'importance d'investir dans des capacités stables et durables telles que l'énergie nucléaire, pour garantir un approvisionnement énergétique constant et à faible émission de carbone à l'avenir.