Actuellement, la consommation d'électricité en Ouganda dépend principalement de l'énergie hydroélectrique, avec une production de 4,81 TWh, représentant ainsi la plus grande part de l'énergie bas carbone du pays qui s'élève à 5,33 TWh au total. L'énergie fossile constitue une part négligeable, ce qui est une excellente nouvelle pour le climat. Cependant, comparé à la moyenne mondiale de consommation d'énergie électrique, qui est de 3606 watts par personne, l'Ouganda reste bien en dessous, ce qui peut limiter le développement économique et l'amélioration des conditions de vie. L'accès limité à l'électricité pourrait entraver des services essentiels comme la santé, l'éducation et l'industrie, exacerbant ainsi les inégalités.
Pour augmenter la production d'électricité à faible émission de carbone, l'Ouganda pourrait s'inspirer des succès de certains pays. Par exemple, la Chine, en investissant massivement dans l'énergie éolienne (950 TWh) et solaire (653 TWh), montre que ces technologies offrent de vastes opportunités pour augmenter la production d'électricité propre. De même, l’Inde illustre l’efficacité de développer à la fois le solaire (125 TWh) et l’éolien (92 TWh) pour accroître la proportion d’énergies bas carbone. Ces pays démontrent qu'une combinaison d'énergies solaire et éolienne peut constituer un moteur puissant pour le développement durable de l'Ouganda, tout en améliorant la sécurité énergétique.
L'histoire de l'électricité bas carbone en Ouganda a principalement été marquée par des changements progressifs dans l'énergie hydraulique. Depuis les années 1990, le développement de l'énergie hydraulique a vu plusieurs augmentations, malgré des variations occasionnelles. Par exemple, dans les années 2000, bien que 2006 ait connu une baisse de 0,7 TWh, la tendance générale a été à l'augmentation avec des gains constants, représentant des augmentations notables en 2012 de 0,9 TWh et en 2021 de 0,6 TWh. Les bio-carburants ont quant à eux connu quelques variations mais restent une composante mineure. Ces évolutions montrent une progression lente mais continue vers l’adoption d’énergies bas carbone, ce qui est crucial pour garantir la résilience énergétique du pays.