En 2022, la consommation d'électricité en Papouasie-Nouvelle-Guinée était majoritairement dominée par les énergies fossiles, représentant environ les trois quarts de la production totale. Parmi ces énergies fossiles, le gaz constituait environ 19%, tandis que les énergies bas carbone fournissaient un peu plus du quart de l'électricité du pays. L'énergie hydraulique représentait approximativement 17% de la consommation électrique et l'énergie géothermique environ 8%. Il est clair que la Papouasie-Nouvelle-Guinée pourrait bénéficier d'un passage à des solutions d'énergie plus propres pour réduire leur dépendance aux combustibles fossiles et minimiser leur impact environnemental.
Pour accroître la génération d'électricité bas carbone, la Papouasie-Nouvelle-Guinée pourrait s'inspirer de pays comme l'Uruguay et la Grèce qui ont réussi à développer l'énergie éolienne et solaire. L'Uruguay génère plus d'un tiers de son électricité grâce à l'éolien, ce qui pourrait être une voie prometteuse pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui peut bénéficier de conditions similaires favorables aux énergies éolienne et solaire en raison de son climat et de sa géographie. En investissant dans des infrastructures éoliennes et solaires, et éventuellement nucléaires, la Papouasie-Nouvelle-Guinée pourrait renforcer sa part d'énergies bas carbone et ainsi progresser vers un approvisionnement énergétique plus durable et respectueux de l'environnement.
L'historique de l'électricité bas carbone en Papouasie-Nouvelle-Guinée montre une expansion progressive mais incohérente des capacités hydrauliques et géothermiques depuis les années 1980. Dans les années 1980, une légère augmentation de l'énergie hydraulique a eu lieu, suivie par une hausse plus notable au milieu des années 1990 avec un pic de 0,4 TWh en 1995. Depuis le début des années 2000, l'énergie géothermique a commencé à se développer avec un ajout significatif de 0,3 TWh en 2005. Cependant, l'expansion de l'énergie hydraulique a connu des fluctuations, avec des périodes de stagnation ou même de recul, comme de légères baisses en 1987 et 1997. Ces variations historiques signalent un besoin de stratégie plus cohérente et décidée pour accélérer la transition énergétique vers des sources d'énergies bas carbone.