En 2022, la consommation d'électricité en Papouasie-Nouvelle-Guinée reposait principalement sur l'énergie fossile, représentant environ 75 % de la totalité de l'électricité générée. Les sources d'énergie bas carbone contribuaient à environ 25 % de la production totale, incluant principalement l'énergie hydraulique avec près de 17 % et la géothermie avec environ 8 %. L'énergie à base de gaz constituait environ 19 %, soulignant ainsi une dépendance significative aux combustibles fossiles, qui ont des impacts négatifs tels que le changement climatique et la pollution atmosphérique. Cette répartition montre une opportunité importante d'accroître la part des énergies bas carbone.
Pour augmenter la production d'électricité bas carbone, la Papouasie-Nouvelle-Guinée peut s'inspirer de pays qui ont réussi dans ce domaine. Par exemple, l'Uruguay, qui produit un tiers de son électricité grâce à l'éolien, montre que l'expansion de l'énergie éolienne est réalisable. Cette option pourrait convenir à la Papouasie-Nouvelle-Guinée, étant donné ses similitudes climatiques et géographiques. En outre, le Chili, exploitant l'énergie solaire pour générer 22 % de son électricité, offre un exemple inspirant de comment investir dans le solaire peut contribuer à réduire la dépendance aux combustibles fossiles. Bien qu'il n'y ait pas de production d'électricité nucléaire actuellement en Papouasie-Nouvelle-Guinée, une vision à long terme pourrait envisager cette technologie, comme l'ont fait des pays comme la France et la Slovaquie, où le nucléaire forme la majorité de la production électrique.
L'histoire de l'électricité bas carbone en Papouasie-Nouvelle-Guinée montre une progression irrégulière, principalement dominée par des variations dans l'énergie hydraulique. Dans les années 1980, il y a eu quelques progrès modestes dans la production hydraulique. Cependant, les années suivantes, la croissance a été inégale, avec des augmentations intermittentes et des baisses, comme en 1997 et en 2017 où la production hydraulique a légèrement diminué. À partir du début des années 2000, une diversification graduelle a été visible avec l'introduction de la géothermie. Cette tendance présente un potentiel à développer l'énergie bas carbone en Papouasie-Nouvelle-Guinée moyennant des investissements stratégiques et une planification politique claire.