Actuellement, la consommation d'électricité au Kazakhstan repose majoritairement sur l'énergie fossile, représentant plus de 84% de l'ensemble. Parmi ces sources fossiles, le charbon domine avec plus de la moitié de l'électricité totale, suivi par le gaz qui participe à près de 28%. En comparaison, les sources d'énergie bas carbone, telles que l'énergie hydraulique, éolienne et solaire, contribuent à environ 15% du total. L'énergie hydraulique constitue la majeure partie de ces sources avec 9.44%, tandis que l'énergie éolienne et solaire contribuent respectivement à presque 4% et 1.7%. Les imports nets représentent une part mineure de la consommation totale d'électricité, soit environ 1.2%.
Pour accroître la part de l'électricité bas carbone, le Kazakhstan pourrait s'inspirer de certains pays qui misent fortement sur le nucléaire et l'éolien. Par exemple, des pays comme la France et la Slovaquie, similaires en termes de développement technologique, génèrent plus de la moitié de leur électricité à partir du nucléaire. Le Kazakhstan pourrait ainsi envisager des investissements accrus dans le nucléaire pour sécuriser une source d'énergie propre, stable et capable de fournir une grande partie de ses besoins en électricité. De plus, le Danemark et l'Irlande, avec une large part d'énergie éolienne (respectivement 52% et 32%), montrent qu'il est possible d'intégrer de manière significative l'énergie éolienne, ce qui pourrait servir de modèle au Kazakhstan pour développer davantage ses capacités éoliennes.
Historiquement, la progression de l'électricité bas carbone au Kazakhstan a été dominée par la production hydraulique. Dans les années 1980 et 1990, cette production a connu des fluctuations avec une augmentation progressive mais également quelques baisses notables dans la seconde moitié des années 90. Vers le début des années 2000, une reprise s'est manifestée, bien que la décennie ait inclus quelques années de déclin. En plus de l'hydraulique, le Kazakhstan a commencé à développer d'autres sources bas carbone au début des années 2020 avec l'essor du solaire et de l'éolien. En 2020, une augmentation sensible a été observée dans la production solaire, et en 2021, l'éolien a commencé à afficher une croissance rapide, poursuivant cette tendance jusqu'en 2024. Ce développement récent dans le secteur éolien et hydraulique montre une volonté d'expansion vers des solutions plus durables et respectueuses de l'environnement.