En 2021, l'électricité en Nouvelle-Calédonie était principalement produite à partir d'énergies fossiles, à hauteur de 86%. Seuls 14% de l'électricité était issue d'énergies à faible émission de carbone, dont 7% provenaient de l'hydroélectricité, un peu plus de 5% du solaire et près de 2% de l'éolien. Il est clair que la dépendance de la Nouvelle-Calédonie à l'énergie fossile est marquée, et qu'il existe un potentiel significatif pour augmenter la proportion d'énergies à faible émission de carbone.
Pour augmenter la production d'électricité à faible émission de carbone, la Nouvelle-Calédonie peut s'inspirer des réussites d'autres pays. Par exemple, la France et la Slovaquie produisent respectivement 66% et 61% de leur électricité à partir de l'énergie nucléaire, une source d'énergie à faible émission de carbone. Le Danemark et l'Uruguay, quant à eux, tirent respectivement 59% et 40% de leur électricité de l'éolien. La Grèce et l'Australie produisent environ 19% de leur électricité avec l'énergie solaire. Il est à noter que ces pays ont des caractéristiques similaires à la Nouvelle-Calédonie, soit un environnement insulaire et des ressources naturelles propices à l'énergie éolienne et solaire.
L'histoire de l'électricité à faible émission de carbone en Nouvelle-Calédonie a principalement été marquée par l'exploitation de l'hydroélectricité. En effet, dès 2001, l'île bénéficiait d'une production d'électricité hydraulique, malgré quelques fluctuations mineures jusqu'en 2020. Cependant, l'énergie solaire a commencé à être exploitée en 2019 et est restée stable jusqu'en 2021. Ces données montrent que l'exploitation d'énergies à faible émission de carbone en Nouvelle-Calédonie a connu quelques progrès, mais reste encore modeste en comparaison de la dépendance aux énergies fossiles.