En 2022, la consommation d'électricité au Ghana est principalement dominée par l'énergie fossile, représentant environ deux tiers du total, avec le gaz qui constitue la majorité de cette part. En effet, les combustibles fossiles et le gaz en particulier, sont responsables de plus de la moitié de la production d'électricité du pays. D'un autre côté, les efforts déployés par le Ghana pour utiliser des sources d'énergie bas carbone sont notables, avec l'hydroélectricité fournissant près d'un tiers de l'électricité, tandis que globalement, les sources bas carbone composent un peu plus d'un tiers de la production. Face aux défis du changement climatique et de la pollution de l'air, augmenter la part d'énergies propres dans le mix électrique ghanéen est crucial.
Pour accroître la génération d'électricité bas carbone, le Ghana pourrait tirer des enseignements des success stories d'autres pays. Par exemple, le Danemark et l'Uruguay qui ont respectivement 59% et 36% de leur électricité provenant de l'énergie éolienne, montrent qu'il est possible de tirer parti du vent pour transformer le paysage énergétique. En outre, des pays africains comme le Maroc, qui a 15% de son électricité provenant de l'éolien, démontrent également des progrès notables et pourraient servir de modèle. En intégrant ces leçons et en développant l'éolien ainsi que le solaire, l'autre pilier important de l'énergie propre, le Ghana pourrait réduire sa dépendance aux combustibles fossiles tout en renforçant la résilience et la durabilité de son système électrique.
Examiner l'histoire de l'énergie bas carbone au Ghana met en lumière des tendances et fluctuations intéressantes. Dans les années 1980, l'énergie hydraulique a connu des hauts et des bas significatifs, avec des années comme 1983 et 1984 affichant des baisses d'au moins 2 TWh, suivies d'années de regain comme 1985 et 1986 marquant une augmentation. Les décennies suivantes montrent des variations semblables, indiquant que la dépendance totale à une seule source même bas carbone peut mener à des instabilités. Cette corrélation encourage la diversification vers d'autres énergies bas carbone telles que l'éolien et le solaire, lequel ne manifeste pas de telles variations et assure une production constante pour un développement plus stable du secteur électrique.