En 2021, la consommation d'électricité au Ghana était majoritairement issue d'énergies fossiles et gazières, avec presque 14 TWh pour les énergies fossiles et plus de 10 TWh pour le gaz. À titre de comparaison, l'énergie bas carbone, incluant l'énergie hydraulique importante en Ghana, représentait plus de 14 TWh en totalité. Si l'on compare à la consommation électrique globale, qui s'établit en moyenne à 410 watts par personne, le niveau de production électrique au Ghana semble relativement bas. Cela pourrait avoir des impacts significatifs sur le développement du pays, notamment sur ses capacités industrielles et son développement économique.
Pour augmenter sa production d'électricité bas carbone, le Ghana pourrait s'inspirer d'autres pays ayant réussi dans ce domaine. En examinant les données disponible, il apparaît clairement que des pays comme la Chine et les États-Unis ont réussi à générer une quantité significative d'électricité grâce à des sources d'énergie bas carbone, notamment l'éolien et le solaire, mais aussi le nucléaire. À noter également que certains pays avec des conditions climatiques et économiques qui ressemblent à celles du Ghana, comme le Brésil et l'Inde, ont réussi à mettre en place de larges projets d'énergie éolienne et solaire, produisant respectivement 94 TWh et 120 TWh d'électricité.
Concernant l'histoire de l'électricité bas carbone au Ghana, on observe une prédominance de l'énergie hydraulique tout au long des dernières décennies. En effet, depuis les années 1980, cette source d'énergie a connu des fluctuations parfois importantes, allant jusqu'à une baisse de 2,5 TWh en 2015, mais a globalement maintenu une contribution stable à la production d'électricité du pays. Plus récemment, en 2019, on note une légère augmentation de la production d'électricité hydraulique de 1,2 TWh. Cependant, malgré cette prédominance de l'énergie hydraulique, il serait bénéfique pour le Ghana de diversifier ses sources d'énergie bas carbone en considérant d'autres options, telles que l'éolien, le solaire et le nucléaire.